Cette der­nière jour­née se veut une jour­née bilan. Au pro­gramme Inter­view accor­dée par la Radio Lapur­di, Ren­contre avec l’Ordre de Malte, Ren­contre de la DDEC à St Pierre d’I­rube puis repas avec le Conseil Pres­by­té­ral à Urt 

A la Radio pour l’interview

Ren­contre avec l’ordre de Malte

Ren­contre avec le DDEC

Ren­contre avec le Conseil presbytéral

En ce dimanche 26 mai, solen­ni­té de la Sainte Tri­ni­té, direc­tion Sou­mou­lou pour une belle jour­née domi­ni­cale en paroisse autour du curé, ori­gi­naire de Kara, l’Ab­bé Joseph Kolde-Egou­lou : Messe, verre d’a­mi­tié, temps de partage.

A 18h, ren­dez-vous à la mai­son Ste Claire à Orthez. Après la prière des vêpres dans la cha­pelle, le pré­sident de l’As­so­cia­tion Ste Claire a fait un his­to­rique de cet ancien monas­tère des Cla­risses. Hélène à pré­sente le pro­jet « Au Cœur du refuge ». 

Mgr Lon­ga reçoit du pré­sident de l’As­so­cia­tion, un livre sur le Béarn

Pour une belle jour­née de prin­temps, Patrick nous attend pour nous faire décou­vrir, à Lourdes, la per­sonne de Mgr Rod­hain, fon­da­teur du Secours catholique. 

la visite de la cité de Saint sera sui­vit d’un temps de prière et de ren­contres dans le sanctuaire. 

Nous ter­mi­ne­rons cette jour­née mariale au sanc­tuaire ND du Bout du Pont pour la messe parois­siale. Nous serons accueillis par l’ab­bé Benoît Mar­tel, curé de la paroisse. 

Ce ven­dre­di nous avons ren­dez-vous avec le curé de la paroisse de la Tri­ni­té – Olo­ron, l’ab­bé Jean Marie Barennes. Visite de la cathé­drale Ste Marie, troi­sième cathé­drale du diocèse. 

Nous pour­sui­vons notre route vers le prieu­ré de Sar­rances où nous retrou­vons les pré­mon­trés. 
Le monas­tère est située en Val­lée d’Aspe, au cœur du Béarn (64), sur la Via tolo­sa­na des pèle­rins de Com­pos­telle, tout près de l’Espagne. C’est un sanc­tuaire marial depuis le haut Moyen Âge. Cinq frères vivent à Sar­rance, accueillent pèle­rins et retrai­tants, animent le sanc­tuaire et des­servent une ving­taine de vil­lages. Ce jour, nous fêtions St Her­mann-Joseph.
Her­mann naquit à Cologne vers 1150. Il se dis­tin­gua dès sa tendre enfance par une dévo­tion à Notre-Dame. C’était une âme pri­vi­lé­giée. Son prieur raconte qu’il entrait quo­ti­dien­ne­ment à l’église Sainte-Marie du Capi­tole pour prier. Un jour qu’il ten­dait une pomme à la Vierge, celle-ci s’inclina afin que l’Enfant-Jésus puisse la prendre. À 12 ans il entra à l’abbaye de Stein­feld. Il étu­dia ensuite à l’abbaye pré­mon­trée de Mariën­gaarde en Frise où, encore jeune clerc, il s’adonnait à la pra­tique d’une aus­tère péni­tence. De retour à Stein­feld, il fut ordon­né prêtre et rem­plit les fonc­tions de sacriste et de réfec­to­rier. Il culti­vait une vie inté­rieure excep­tion­nelle pen­dant le tra­vail manuel et reçut des grâces mys­tiques. On ajou­ta le nom de Joseph au sien car il avait eu une vision où la Vierge l’avait recon­nu comme son fian­cé spi­ri­tuel. Mais ses nom­breuses extases furent la cause de l’incompréhension de quelques frères qui le consi­dé­rèrent comme simple d’esprit.
Il com­po­sa plu­sieurs chants à la Vierge, ain­si qu’un com­men­taire sur le Can­tique des Can­tiques et des poèmes sur les “Dix-mille vierges”, une dévo­tion très répan­due à Cologne. Autant d’oeuvres qui témoignent de sa sen­si­bi­li­té et révèlent ses talents poé­tiques. Il est un des pre­miers à men­tion­ner expli­ci­te­ment le Coeur de Jésus. Authen­tique mys­tique nour­ri de la Sainte Écri­ture, sa conver­sa­tion était dans les cieux, mais on van­tait aus­si sa dex­té­ri­té dans la fabri­ca­tion et la répa­ra­tion des hor­loges. Cha­pe­lain des Cis­ter­ciennes, il était un direc­teur spi­ri­tuel recher­ché et entre­te­nait de nom­breuses rela­tions avec elles. Au cours d’un carême, il se ren­dit chez les Cis­ter­ciennes de Hove, à quelques kilo­mètres de Stein­feld et tom­ba malade. Il mou­rut le 4 avril 1241, âgé de 91 ans. Son corps fut solen­nel­le­ment rame­né à Stein­feld où il est conser­vé dans un tom­beau monu­men­tal au milieu de l’église. Son prieur écri­vit sa Vita.
On le vénère en Rhé­na­nie comme patron de la jeu­nesse et des étu­diants. Humble et pauvre en toute occa­sion, patient et bien­veillant pour tous et plus par­ti­cu­liè­re­ment envers ceux qui le com­pre­naient le moins, obéis­sant à ses supé­rieurs, prompt à satis­faire ses confrères dans le sou­ci de les rendre heu­reux, Her­mann-Joseph repré­sente le modèle ache­vé du reli­gieux augustinien. 

L’a­près-midi débute par la visite de « La Ferme de la Porte d’Aspe« 
Qui est cette famille ? Pierre Foueillas­sar, le père, Chris­tine Foueillas­sar la mère, Louis Foueillas­sar, l’ainé âgé de 21 ans et s’installant en tant que jeune agri­cul­teur, Remy Foueillas­sar, le cadet de 19 ans en BTS NDRC. Pierre et Chris­tine sont les deux « fon­da­teurs » de « La Ferme de la Porte d’aspe ». La ferme de la Porte d’Aspe est une exploi­ta­tion agri­cole dont l’activité prin­ci­pale est l’élevage de vaches lai­tières. Une exploi­ta­tion HVE et en agri­cul­ture Bio­lo­gique pour les cultures. Une ferme char­gée d’histoire 

Nous ter­mi­nons notre jour­née sur la paroisse Pié­tat l’Ar­ri­bère de Nay accueillis par l’ab­bé Paul de Lapasse. Petit temps d’A­do­ra­tion, temps de par­tage avec les néo­phytes, caté­chu­mènes ain­si que des per­sonnes enga­gées dans la paroisse, sui­vis d’un repas. Retrou­vailles entre Mgr Lon­ga, le père Jonas et l’ab­bé Alexandre Blau­deau qui en tant que sémi­na­riste a pas­sé une année sur la paroisse ND de Fati­ma dans le dio­cèse de Kara. 

En ce deuxième jour, Mgr Jacques visite Notre-Dame du Refuge est un domaine spi­ri­tuel géré par une com­mu­nau­té reli­gieuse, les sœurs Ser­vantes de Marie. Le Père Edouard Ces­tac qui est à l’o­ri­gine de la fon­da­tion s’est dédié à l’ac­com­pa­gne­ment des jeunes filles orphe­lines ou acci­den­tées par la vie (pros­ti­tuées… etc.). Les œuvres sociales et édu­ca­tives guident l’es­prit de cette com­mu­nau­té contem­pla­tive qui loue des terres agri­coles per­met­tant récoltes et reve­nus pour vivre. Une reli­gieuse nous a très aima­ble­ment gui­dés et nous nous sommes recueillis devant la tombe du père Ces­tac (1801–1868), Bien­heu­reux dont le pro­cès de béa­ti­fi­ca­tion est en cours. 

Après la visite de Notre Dame du Refuge, direc­tion pour la seconde cathé­drale du dio­cèse, la cathé­drale de Les­car. La cha­pelle Ste Marie a été consa­crée cathé­drale en 1062 et devient le nou­veau siège de l’é­vê­ché et d’un cha­pitre de cha­noines de l’ordre de St Augus­tin. A la fin du XIème siècle un nou­vel édi­fice est bâti : l’ac­tuelle cathé­drale Notre Dame. La visite de la cathé­drale s’est ache­vée par la réci­ta­tion du cha­pe­let sui­vi de la messe pré­si­dée par Mgr LONGA 

La jour­née s’est ache­vée par une soi­rée bar­be­cue chez « Nicole and Fami­ly », fidèle laïque qui avait accom­pa­gné Mgr AILLET lors de sa visite à Kara en février 2019, et membre de l’équipe du jumelage.

« Le Sei­gneur appelle tou­jours à sor­tir de soi-même, à par­ta­ger avec les autres les biens que nous avons, en com­men­çant par le plus pré­cieux, celui de la foi » Redemp­to­ris Mis­sio n. 49

Le but du jume­lage est de favo­ri­ser une com­mu­nion plus grande entre nos deux Églises, de sorte que se mani­feste davan­tage la catho­li­ci­té de l’u­nique Église du Christ. La vie du jume­lage vise plu­sieurs objec­tifs et, tout au long de l’an­née, est bâtie sur trois axes :

1.1 La ren­contre Le jume­lage entre nos deux Églises s’ins­crit dans le mou­ve­ment plus large de la mon­dia­li­sa­tion. Nous avons d’a­bord à nous ren­con­trer et à nous décou­vrir sur le plan humain. Par des échanges et des visites réci­proques, nous appren­drons à nous connaître dans nos cultures dif­fé­rentes et à nous recon­naître comme des frères et sœurs.

1.2 La fra­ter­ni­té Nos ren­contres sont celles de deux Églises unies dans l’u­nique Famille du Christ. Notre com­mu­nion s’ex­pri­me­ra et gran­di­ra par le par­tage de prière, des expé­riences pas­to­rales et de la réflexion théo­lo­gique. Au sein de « l’É­glise-famille », nos com­mu­nau­tés se sou­tien­dront et s’en­cou­ra­ge­ront, et pour­ront même se cor­ri­ger fra­ter­nel­le­ment. Ain­si allons-nous pro­gres­si­ve­ment nous évan­gé­li­ser mutuellement.

1.3 L’an­nonce de l’É­van­gile Ouvertes à la dimen­sion uni­ver­selle, nos com­mu­nau­tés ecclé­siales s’en­gagent ensemble dans l’u­nique et com­mune mis­sion d’an­non­cer et de vivre l’É­van­gile. En effet, nos deux dio­cèses se sentent conjoin­te­ment res­pon­sables de la mis­sion reçue du Christ. Nous aurons à cœur de par­ta­ger nos dif­fi­cul­tés et nos joies dans l’an­nonce de l’É­van­gile, ain­si que nos éner­gies et nos moyens. « Aucune Église par­ti­cu­lière, même la plus pauvre, ne sau­rait être dis­pen­sée de l’o­bli­ga­tion de par­ta­ger ses res­sources spi­ri­tuelles, tem­po­relles et en per­son­nel, avec d’autres Églises par­ti­cu­lières et avec l’É­glise uni­ver­selle » (Evan­ge­lii nun­tian­di, n. 50).

Ain­si, le jume­lage devrait être un ren­dez-vous du don­ner et du recevoir.

Extrait de la charte du jumelage

Mar­di 22 mai : Pre­mier jour au dio­cèse de Bayonne

La « Visi­ta­tion » com­mence par la ren­contre avec Pierre Emma­nuel Gabe, Por­teur du pro­jet et Pré­sident de l’association. Pierre-Emma­nuel est un ancien ingé­nieur en infor­ma­tique ayant tra­vaillé dans de grands groupes jusqu’en 2018. Pas­sion­né de per­ma­cul­ture, il sou­haite pro­po­ser à cha­cun une nou­velle manière de vivre avec la nature. Soi­gner la terre en culti­vant avec le sou­ci de pré­ser­ver la bio­di­ver­si­té, d’enrichir les sols, de tra­vailler avec le vivant et soi­gner l’homme en incluant des per­sonnes migrantes défa­vo­ri­sées et sou­vent iso­lées, afin de leur per­mettre de créer du lien social, d’acquérir des connais­sances et d’avoir accès à des pro­duits frais.

L’heure du repas arrive et nous nous diri­geons vers l’Ensemble sco­laire « l’Immaculée Concep­tion ». Après avoir décou­vert l’a­van­cée des tra­vaux du futur col­lège, les cui­si­niers du lycée des métiers de l’Ensemble sco­laire, sec­teur hôtel­le­rie res­tau­ra­tion, mettent les « petits plats dans les grands » pour notre plus grande joie.

Nous par­tons à la décou­verte du futur centre St Fran­çois et échan­geons avec les Pères Côme et Michel. Le dio­cèse de Bayonne, en la per­sonne de son évêque, a res­sen­ti le besoin de for­mer au cœur de la ville de Pau une oasis spi­ri­tuelle où cha­cun puisse prier, être écou­té et se repo­ser. Les pères Michel, Théo­phane, Mar­tin et Côme prennent la suite des jésuites, qui ont prié, confes­sé et inlas­sa­ble­ment tra­vaillé en ce lieu pen­dant 150 ans.

Nous quit­tons Pau en direc­tion de Bayonne et nous arrê­tons à Cas­sa­ber pour célé­brer la Messe en mémoire des abbés Paul Pain, curé de Cas­sa­ber décé­dé le 22 mai 1924, et Pierre Lahon décé­dé le 11 jan­vier 2024.

Pour ter­mi­ner cette jour­née, nous dînons chez Patrice, laïc qui accom­pa­gnait Mgr Aillet lors de sa visite à Kara en février 2019

Nicole Bou­let

Membre de l’équipe du jume­lage du dio­cèse de Bayonne, Les­car et Oloron.