Aujourd’hui l’Eglise célèbre le Très Saint Sacre­ment du Corps et du Sang du Christ. Cette fête nous rap­pelle l’importance du Corps et du Sang du Christ dans la vie du chré­tien. Comme l’air, la nour­ri­ture et l’eau sont néces­saire pour le corps, de même le corps du Christ est indis­pen­sable pour la vie de l’âme. « Si vous ne man­gez pas la chair du Fils de l’homme, et si vous ne buvez son sang, vous n’au­rez pas la vie en vous. Celui qui mange ma chair et qui boit mon sang a la vie éter­nelle ; et moi je le res­sus­ci­te­rai au der­nier jour » Jn 6, 53–54. C’est pour­quoi com­mu­nier n’est pas facul­ta­tif pour le chré­tien, c’est une néces­si­té, il doit sen­tir le besoin de rece­voir le corps du Christ. Voi­là pour­quoi la 1^ère lec­ture dit que Dieu a éprou­vé son peuple pour qu’il sente la faim et la soif pour ensuite lui don­ner la manne et l’eau du rocher. « C’est lui qui t’a fait tra­ver­ser ce désert, pays de la séche­resse et de la soif. C’est lui qui, pour toi, a fait jaillir l’eau de la roche la plus dure. C’est lui qui, dans le désert, t’a don­né la manne ».

Il ne s’agit pas de la faim phy­sique, la faim de nour­ri­ture, ni de la soif de l’eau. Il s’agit de la soif spi­ri­tuelle, le désir de rece­voir la nour­ri­ture du ciel. Ce désir que le chré­tien doit nour­rir tous les jours. Aus­si le chré­tien devrait tout faire, autant que cela dépend de lui, pour rece­voir le corps du Christ. En quoi fai­sant ? En rece­vant les sacre­ments dont l’absence empêche de rece­voir le corps du Christ. Il s’agit notam­ment de la confes­sion et du mariage. Beau­coup de ne peuvent pas com­mu­nier à cause du sacre­ment du mariage. D’autres ne com­mu­nient pas à cause du sacre­ment de la confes­sion. Il y en a aus­si qui ne peuvent pas com­mu­nier sans faute de leur part.

Mais rece­voir le corps du Christ, ce n’est pas seule­ment com­mu­nier. C’est aus­si spi­ri­tuel : dévo­tion au Saint Sacre­ment, ado­ra­tion eucharistique…

A quel niveau suis-je avec la com­mu­nion sacra­men­telle ? Qu’est-ce qui m’empêche de com­mu­nier ? Quelles dis­po­si­tions je prends pour sor­tir de cette situa­tion. Et moi qui com­mu­nie, est-ce que je com­mu­nie dignement ?

• Retard à la messe
• Dis­trac­tion à la messe (don­ner nour­ri­ture aux enfants, faire WhatsApp…)
• Com­mu­nion sans confession….
• Cf 1 Co 11, 27–30 « Et celui qui aura man­gé le pain ou bu la coupe du Sei­gneur d’une manière indigne devra répondre du corps et du sang du Sei­gneur. On doit donc s’examiner soi-même avant de man­ger de ce pain et de boire à cette coupe. Celui qui mange et qui boit mange et boit son propre juge­ment s’il ne dis­cerne pas le corps du Sei­gneur. C’est pour cela qu’il y a chez vous beau­coup de malades et d’infirmes et qu’un cer­tain nombre sont endor­mis dans la mort ».

Que Jésus pré­sent dans l’Eucharistie nous aide à le rece­voir chaque plus digne­ment. Amen !

Révé­rend Père Aris­tide KAGNOUDA,

Vicaire Général