En cette année jubi­laire, les jeunes du dio­cèse de Kara se sont retrou­vés sur invi­ta­tion de Mgr Jacques Dan­ka LONGA aux pieds de Notre Dame de l’E­glise pour rendre toutes grâces au Sei­gneur pour leur vie et leurs projets.

Ils étaient envi­ron 4000 jeunes venus des huit (08) doyen­nés du dio­cèse : Kan­té Niam­tou­gou, Pagou­da, Bas­sar, Kara-Sud, Kara-Nord- Est, Kara Nord-ouest et Yadè.

Arri­vés au point de chute à Bou­noh, ils sont par­tis en petits groupes en direc­tion du site du Pèle­ri­nage. Sous le soleil acca­blant du sep­ten­trion, les jeunes les yeux fixés sur Jésus leur espé­rance avan­çaient en chan­tant leur joie et sur­tout leur amour pour Jésus, leur seul repère.

A 11 heure, c’é­tait la via cur­cix avec une média­tion tirée de l’ex­hor­ta­tion Chris­tus Vivit où les jeunes ont revi­si­té leurs vies à la lumière de l’É­van­gile.
A l’eu­cha­ris­tie Mon­sei­gneur, L” évêque a invi­té les jeunes à l’é­coute du Sei­gneur, l’a­mi fidèle. Voi­ci un extrait de l’ho­mé­lie pro­non­cée pour la circonstance

« Dieu m’appelle. Oui Dieu appelle et son appel est tou­jours per­son­nel. L’appel de Dieu est per­son­nel car Dieu aime cha­cun d’un amour unique, un amour qui lui convienne, à lui tout seul. Voi­là pour­quoi chers jeunes cha­cun de vous doit entre­te­nir, nour­rir des rela­tions per­son­nelles avec Dieu. Voi­là pour­quoi cher ami, il faut te lais­ser vrai­ment regar­der par le Christ. Expose-toi à Lui ; expose-toi sou­vent à sa misé­ri­corde, à sa lumière, à son par­don. Il est l’ami fidèle. L’ami qui sait attendre, l’ami qui com­prend. L’ami qui se contente du peu que tu lui donnes et qui donne tout et se donne Lui-même.
Dieu m’appelle la parole de Dieu m’interpelle. La parole Dieu nous est offerte. Elle nous est don­née dans les saintes Ecri­tures, dans la Bible. Elle nous est offerte dans la caté­chèse en vue des sacre­ments, dans les homé­lies des prêtres les dimanches. Dieu nous parle dans la per­sonne et la vie des adultes que nous côtoyons ; dans le témoi­gnage des prêtres, des consa­crés, de nos parents et éducateurs. »

Le pèle­ri­nage a pris fin avec l’al­lu­mage d’une flamme de l’es­pé­rance qui a été com­mu­ni­qué à tous les pèlerins.