Le same­di 25 jan­vier, en la solen­ni­té de la conver­sion de Paul, l’ins­ti­tut des Sœurs de la Pro­vi­dence de Saint Paul, en cette année jubi­laire de leur fon­da­tion, a accueilli en son sein trois (03) jeunes filles par les vœux tem­po­raires. Cette céré­mo­nie a connu la par­ti­ci­pa­tion d’une tren­taine (30) de prêtres venus des dio­cèse de Kara, Soko­dé et Atak­pa­mé puis un par­terre de consa­crés et de novices venus accom­pa­gné leurs paires.

Dans son homé­lie, le Révé­rend Père Aris­tide KAGNOUDA, Vicaire Géné­ral du dio­cèse de Kara, a insis­té sur la pra­tique quo­ti­dienne de la règle de vie de l’ins­ti­tut et sur les vœux d’o­béis­sance, de pau­vre­té et de chas­te­té. L’ha­bit disait-il désigne ce qu’on est, mais ne fait pas de nous ce que nous sommes ou devrons être. Ain­si, c’est parce que ces trois jeunes filles sont reli­gieuses qu’elles portent l’ha­bit pour dire au monde leur état de vie.

Il les a exhor­tés à s’ef­for­cer quo­ti­dien­ne­ment pour être ce que désigne l’ha­bit reli­gieux qu’elles portent.

Il faut rap­pe­ler que l’ins­ti­tut de la Pro­vi­dence de Saint est née en octobre 1975 sous l’im­pul­sion de Mgr Ignace Bagui­bas­sa SAMBAR-TALKENA, alors Abbé Ignace. Depuis 2005, il est recon­nu par Rome comme un Ins­ti­tut de droit diocésain.

La messe s’est pour­sui­vie comme à l’or­di­naire avec la par­tie eucha­ris­tique et a été cou­ron­née par une agape fraternelle.

Le jeu­di 23 der­nier, sous l’im­pul­sion et l’i­ni­tia­tive du Direc­teur Dio­cé­sain des Œuvres, Père BONNAH Jean de Dieu, les groupes de prière, mou­ve­ments d’ac­tion catho­lique et asso­cia­tions se sont retrou­vés dans la salle Saint Paul au Centre Mgr BAKPESSI pour les vœux du nou­vel an à son excel­lence Mgr Jacques Dan­ka LONGA. Dix-huit (18) délé­gués se sont suc­cé­dés pour lui expri­mer leurs vœux de san­té, de paix et de suc­cès dans ses dif­fé­rentes charges pas­to­rales. Aus­si ont-ils sou­mis des doléances à son Excel­lence, Mgr l’E­vêque. La plus récur­rente aura été celle d’a­voir des aumo­niers spé­ci­fiques pour chaque groupe de prière, asso­cia­tion ou mou­ve­ment.
Mon­sei­gneur, à son tour les a remer­ciés et exhor­tés dans leur vie de foi. Il leur a deman­dé de ne pas se lais­ser fra­gi­li­ser par cer­tains écarts qu’ils pour­raient consta­ter dans l’E­glise ; car elle est faite des per­sonnes fra­giles en quête de la perfection.

La com­mu­nau­té des Sœurs Notre Dame de l’E­glise s’est agran­die par l’en­ga­ge­ment défi­ni­tif des deux (02) jeunes pro­fesses, Ernes­tine et Judi­caëlle. C’é­tait en pré­sence de leur supé­rieure géné­rale et de Mon­sei­gneur Jacques Dan­ka LONGA, Evêque de Kara. Elles étaient entou­rées d’un par­terre des reli­gieux et reli­gieuses des autres com­mu­nau­tés pré­sentes dans le dio­cèse et de fidèles venus de tous les coins du pays et sur de la paroisse de Siou. 

Voi­ci in exten­so l’ho­mé­lie de Mgr Jacques LONGA pour la circonstance

Bien-aimés dans le Sei­gneur,
Voyez comme Dieu nous aime. Après la fête de la Nati­vi­té du Sei­gneur (25.12.24), celle de Sainte Marie Mère de Dieu, le 1er jour de l’an, celle de l’Epiphanie puis du bap­tême du Sei­gneur, nous voi­ci ici dans cette église pour célé­brer les vœux per­pé­tuels de deux (2) jeunes filles, Judi­caëlle et Ernes­tine dans l’institut des sœurs Notre Dame des Apôtres. Nous le savons, dans la Bible et dans la plu­part de nos milieux, ici au Togo, le nom don­né à une per­sonne est un pro­gramme de vie. La femme, l’homme, est appe­lé à réa­li­ser son nom. Ton his­toire, ta voca­tion, ton but ultime se trouve dans ton nom. Par exemple, Simon le frère d’André devient Pierre. De même, dans le livre des actes des apôtres, nous lisons : Bar­na­bé ayant trou­vé Paul, « l’amena à Antioche. Pen­dant toute une année, ils par­ti­ci­pèrent aux assem­blées de l’Église, ils ins­trui­sirent une foule consi­dé­rable. Et c’est à Antioche que, pour la pre­mière fois, les dis­ciples reçurent le nom de ‘’chré­tiens ‘’». (Ac 11, 26). Ain­si, por­ter le nom chré­tien c’est prendre l’engagement de deve­nir chaque jour davan­tage dis­ciples de Jésus, le suivre par les che­mins qu’il indique, imi­ter sa vie, par­ler comme il parle, pen­ser comme Jésus pense, aimer comme Jésus aime.
Sœurs Judi­caëlle, Ernes­tine, bap­ti­sées vous êtes dis­ciples du Christ. C’est déjà un enga­ge­ment qui prend toute la per­sonne et pour toute la vie. Et pour­tant vous avez déci­dé faire un autre pas, celui de suivre Jésus, le Christ de plus près. Féli­ci­ta­tions à vous. Toute l’Église entière vous encou­rage et prie pour vous. En effet, ici et main­te­nant c’est l’Église entière qui vous entoure. Elle vous entoure de son affec­tion, de sa confiance, de son admi­ra­tion et de son enga­ge­ment à vous accom­pa­gner autant que vous le vou­driez. La balle est dans votre camp. Il vous suf­fit de le vou­loir et de vous lais­ser faire. Oui l’Église est là dans la per­sonne de votre supé­rieure pro­vin­ciale, Sœur Petri­na PLETOU. L’Église est là dans la per­sonne de vos sœurs Notre-Dame des Apôtres. Elle est là dans la per­sonne des autres consa­crés ici pré­sents. Elle est là et vous accom­pagne dans la per­sonne de cette assem­blée mul­ti­co­lore et mul­ti­forme. Elle, l’Eglise est là dans la per­sonne de vos parents qui viennent de don­ner leur témoi­gnage et leur avis sur votre démarche. La pré­sence de l’Église et son accom­pa­gne­ment s’expriment aus­si dans la lita­nie des saints qui sera chan­tée tout à l’heure après. L’Eglise vous entoure de ses saints contem­plant déjà la face de Dieu, dans la gloire, les saints dont nous por­tons les noms.
Croyez-moi mes sœurs, vous êtes aimées par Dieu. Il vous faut vous lais­ser aimer. Sœur NDA, chaque jour davan­tage, deve­nez ce que vous êtes. Notre Dame ren­voie à Marie. Marie au cénacle avec les apôtres, priant et sup­pliant dans l’attente de la des­cente de l’Esprit Saint. Notre Dame ren­voie à Marie le jour de la pen­te­côte ; Marie au pied de la croix rece­vant Jean comme fils ; Marie accom­pa­gnant les apôtres de sa prière et de son amour, apôtres lan­cés sur les che­mins et les routes du monde. Marie se ren­dant avec empres­se­ment chez Eli­sa­beth, sa cou­sine ; Marie du OUI de la pre­mière heure, le Oui don­né à Dieu ce jour de l’annonciation et pour tou­jours.
Mes sœurs, les lec­tures que vous avez choi­sies pour ce jour de votre consé­cra­tion défi­ni­tive, nous laissent entre­voir ce qui vous habite et la vision que vous avez de la vie chré­tienne et de votre mis­sion de sœur NDA. Ain­si la pre­mière lec­ture : « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? Il n’a pas épar­gné son propre Fils, mais il l’a livré pour nous tous : com­ment pour­rait-il, avec lui, ne pas nous don­ner tout ? Qui accu­se­ra ceux que Dieu a choi­sis ? Dieu est celui qui rend juste : alors, qui pour­ra condam­ner ? Le Christ Jésus est mort ; bien plus, il est res­sus­ci­té, il est à la droite de Dieu, il inter­cède pour nous : alors, qui pour­ra nous sépa­rer de l’amour du Christ ? la détresse ? l’angoisse ? la per­sé­cu­tion ? la faim ? le dénue­ment ? le dan­ger ? le glaive ? En effet, il est écrit : C’est pour toi qu’on nous mas­sacre sans arrêt, qu’on nous traite en bre­bis d’abattoir. Mais, en tout cela nous sommes les grands vain­queurs grâce à celui qui nous a aimés. J’en ai la cer­ti­tude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Prin­ci­pau­tés célestes, ni le pré­sent ni l’avenir, ni les Puis­sances, ni les hau­teurs, ni les abîmes, ni aucune autre créa­ture, rien ne pour­ra nous sépa­rer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Sei­gneur. »
Ce texte est aus­si lar­ge­ment cité par le pape Fran­çois dans le docu­ment Spes non confun­dit, l’Espérance ne déçoit pas. C’est par ce docu­ment que le pape invite toute l’Église à vivre l’année jubi­laire 2025. Vous êtes donc et devez être des sœurs de l’ANNE SAINTE 2025, des sœurs, témoins de l’Espérance. La mis­sion en effet, n’a de sens que si le mis­sion­naire lui-même est témoin et homme d’Espérance. Témoin de l’Espérance, c’est-à-dire une per­sonne de foi qui, au-delà des doutes et des brouillards, voit, per­çoit la Lumière, celle de la vie, celle de la véri­té, celle de la force, celle qui invite au cou­rage et à la confiance. J’en ai la cer­ti­tude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Prin­ci­pau­tés célestes, ni le pré­sent ni l’avenir, ni les Puis­sances, ni les hau­teurs, ni les abîmes, ni aucune autre créa­ture, rien ne pour­ra nous sépa­rer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Sei­gneur.
Sr Ernes­tine, sr Judi­caëlle, chers prêtres, chers consa­crés, soyons des hommes et des femmes qui, par leur vie, leurs paroles obligent le monde, les hommes et les femmes à s’élever un peu plus vers les hau­teurs ; des hommes et des femmes qui entraînent les autres à s’élever un tout petit peu au-des­sus de la pâte humaine. Il faut les ame­ner à croire, à com­prendre et accep­ter que vrai­ment, réel­le­ment Jésus, le Verbe Incar­né, Jésus, le fils de Marie cou­ché dans la man­geoire est le PASTEUR, le BON BERGER. Ain­si, qu’avec tous nos frères et sœurs nous puis­sions, chan­ter réel­le­ment : « Le Sei­gneur est mon ber­ger : je ne manque de rien. Sur des prés d’herbe fraîche, il me fait repo­ser. Il me mène vers les eaux tran­quilles et me fait revivre ; il me conduit par le juste che­min pour l’hon­neur de son nom. Si je tra­verse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me ras­sure. Tu pré­pares la table pour moi devant mes enne­mis ; tu répands le par­fum sur ma tête, ma coupe est débor­dante. Grâce et bon­heur m’ac­com­pagnent tous les jours de ma vie ; j’ha­bi­te­rai la mai­son du Sei­gneur pour la durée de mes jours. »
Bien-aimés le Sei­gneur
L’Église se reçoit elle-même de Dieu ; elle reçoit sa mis­sion de Dieu. Ain­si dans l’Église per­sonne ne se donne à lui-même sa mis­sion. Jésus « appe­la les Douze ; alors il com­men­ça à les envoyer en mis­sion deux par deux. Il leur don­nait auto­ri­té sur les esprits impurs, et il leur pres­cri­vit de ne rien prendre pour la route, mais seule­ment un bâton ; pas de pain, pas de sac, pas de pièces de mon­naie dans leur cein­ture. ‘’Met­tez des san­dales, ne pre­nez pas de tunique de rechange.’’ Il leur disait encore : ‘’Quand vous avez trou­vé l’hospitalité dans une mai­son, restez‑y jusqu’à votre départ. Si, dans une loca­li­té, on refuse de vous accueillir et de vous écou­ter, par­tez et secouez la pous­sière de vos pieds : ce sera pour eux un témoi­gnage.’’ Ils par­tirent, et pro­cla­mèrent qu’il fal­lait se conver­tir. Ils expul­saient beau­coup de démons, fai­saient des onc­tions d’huile à de nom­breux malades, et les gué­ris­saient. »
Sœur Ernes­tine, sœur Judi­caëlle soyez des filles obéis­santes à l’Église et vous aurez une vie et une mis­sion fécondes, saintes et sanc­ti­fiantes.
Consa­crés, prêtres et Évêques deve­nons chaque davan­tage des ouvriers de l’Évangile qui se reçoivent et reçoivent leur mis­sion de Dieu à tra­vers l’Église. Alors nous aurons une vie et un ser­vice de l’Évangile féconde, sainte et sanc­ti­fiante.
Et que Dieu tout-puis­sant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen.
Sei­gneur donne-leur le repos éter­nel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix. Amen.

ENSEMBLE POUR LE CHRIST. ENSEMBLE POUR NOTRE DIOCESE.

+Jacques Dan­ka LONGA
Évêque de Kara.

Du 10 au 12 jan­vier, Mgr Jacques Dan­ka LONGA a pris son bâton de pèle­rin pour le doyen de Pagou­da où il a visi­té la toute jeune paroisse Saint Tho­mas Apôtre. Déjà 7 H30, il était dans l’en­ceinte du pres­by­tère où il a été accueilli par le Révé­rend Père Kisi­to NAPALA, curé de la paroisse avec son vicaire le Père Edouard KARANKANI. Durant son séjour, Mon­sei­gneur a sillon­né les com­mu­nau­tés que com­pose la paroisse : Tchaou-yadè, Akaya­dè et Piyade ou il y a eu la pose de la pre­mière pierre. 

Dans le cadre de son impli­ca­tion per­son­nelle dans la for­ma­tion des caté­chistes au dio­cèse de Kara, Mgr Jacques Dan­Ka LONGA, s’as­so­cie aux for­ma­teurs qu’il a nom­més au ser­vice de la for­ma­tion des caté­chistes de son dio­cèse. Ain­si a‑t-il pré­vu dans son calen­drier pas­to­ral des séjours afin d’in­suf­fler son esprit pas­to­ral aux élèves caté­chistes en for­ma­tion dans ce Centre. Durant ses séjours au CFCS, du 13 au 16 jan­vier der­nier, Mgr dis­pense lui-même un cours inti­tu­lé : « L’E­glise à Tra­vers l’His­toire » (EATH). C’est une oppor­tu­ni­té pour l’É­vêque d’ap­por­ter sa science, sa sagesse et faire décou­vrir sa vision pas­to­rale aux futurs caté­chistes qu’il enver­ra en fin de for­ma­tion, comme pre­miers col­la­bo­ra­teurs des prêtres au ser­vice du salut des âmes. Le cours EATH est un pano­ra­ma his­to­ri­co-ecclé­sio­lo­gique qui embrasse l’his­toire de l’É­glise uni­ver­selle, l’his­toire de l’E­glise au Togo, l’his­toire du dio­cèse de Kara, toutes les dis­po­si­tions dio­cé­saines depuis l’é­rec­tion du dio­cèse et l’ins­truc­tion sur la spi­ri­tua­li­té de l’É­glise Com­mu­nion au dio­cèse de Kara.
Pour cette année aca­dé­mique 2024/2025, il y a 46 élèves caté­chistes régu­liè­re­ment ins­crits et venant de diverses paroisses du dio­cèse Kara.
Rap­pe­lons que pour la for­ma­tion des élèves caté­chistes au CFCS, il est pré­vu trois ses­sions d’en­vi­ron un mois cha­cune, dans l’an­née pas­to­rale (novembre, jan­vier et mars). Le cur­sus com­plet pro­po­sé s’é­tend sur trois ans (donc 09 mois). A la fin de ce par­cours, les caté­chistes sont envoyés en mis­sion par l’é­vêque de Kara avec remise d’une attes­ta­tion de fin de for­ma­tion géné­ra­le­ment, à l’oc­ca­sion de la de la Jour­née Dio­cé­saine des Caté­chistes (JDC) célé­brée solen­nel­le­ment chaque année, le deuxième same­di après les Jour­nées Dio­cé­saines Pas­to­rales (JDP).
Le CFCS est ouvert depuis le 13 février 2015 avec la délo­ca­li­sa­tion de l’an­cien lieu de for­ma­tion des caté­chistes qui était héber­gé au Centre Pas­to­ral Mgr BAKPESSI.
P. Jacob NIMDE
( Direc­teur du CFCS)

Bien-aimés sans le Sei­gneur,
Après l’ouverture par le pape Fran­çois de la porte Sainte de la Basi­lique S. Pierre de Rome dans la nuit du 24 décembre 2024, et celle du Centre péni­ten­cier de Rebib­bia tou­jours à Rome le 26 décembre 2024, en ce 29 décembre 2024, selon les direc­tives du Saint-Père, l’ouverture du jubi­lé 2025 se fait dans toutes les cathé­drales et Co-cathé­drales du monde entier.
Mer­ci à vous tous d’avoir répon­du à l’appel du Sei­gneur en ce dimanche de la fête de la sainte Famille de Jésus, Marie et Joseph, dimanche où le pape Fran­çois invite toute l’église uni­ver­selle à entrer solen­nel­le­ment dans l’année du jubi­lé de 2025. Dans son mes­sage pour la Jour­née Mon­diale de la Paix 2025, le pape écrit : « À l’aube de cette nou­velle année que nous donne le Père céleste, un temps jubi­laire consa­cré à l’espérance, j’adresse mes vœux les plus sin­cères de paix à toute femme et à tout homme, en par­ti­cu­lier à ceux qui se sentent abat­tus par leur condi­tion exis­ten­tielle, condam­nés par leurs erreurs, écra­sés par le juge­ment des autres, et qui ne par­viennent plus à per­ce­voir une quel­conque pers­pec­tive pour leur vie. À vous tous, espé­rance et paix, car cette année est une Année de Grâce qui vient du Cœur du Rédemp­teur ! En 2025, l’Église Catho­lique célèbre le Jubi­lé, un évé­ne­ment qui rem­plit les cœurs d’espérance. »
Pèle­rins d’Espérance. Ce thème est une sorte d’invitation à renou­ve­ler en nous la cer­ti­tude qui fut celle de S. Paul : « J’en ai la cer­ti­tude : ni la mort ni la vie, ni les anges ni les Prin­ci­pau­tés célestes, ni le pré­sent ni l’avenir, ni les Puis­sances, ni les hau­teurs, ni les abîmes, ni aucune autre créa­ture, rien ne pour­ra nous sépa­rer de l’amour de Dieu qui est dans le Christ Jésus notre Sei­gneur. » (Rm 8, 38–39)
Tous, nous sommes invi­tés à l’Espérance ; nous sommes invi­tés à être témoins de l’Espérance. En tant que frères et sœurs de Jésus, nous avons la grave et lourde res­pon­sa­bi­li­té d’être des pèle­rins d’Espérance. Pour­quoi ? Eh bien ! parce que chré­tiens, à la suite de Marie nous por­tons en nos cœurs et en nos âmes Celui que les cieux ne peuvent conte­nir ; Lui qui gué­rit les cœurs bri­sés et broyés ; qui par­donne toute offense ; Lui qui vient pour sau­ver ce qui était per­du : Lui qui ne condamne pas ; n’écrase ni le pécheur ni le faible.
Chers prêtres, chers consa­crés, chers fidèles laïcs, chers amis,
Que cha­cun de nous s’organise pour vivre cette année, du jubi­lé en témoin d’Espérance, cela en famille, dans sa com­mu­nau­té Chré­tienne de Base (CCB), sur le lieu de tra­vail et de ser­vice.
Durant l’année des célé­bra­tions sont orga­ni­sées aus­si bien au niveau uni­ver­sel, natio­nal que dio­cé­sain. Après consul­ta­tions, un calen­drier de ces dif­fé­rentes célé­bra­tions a été éta­bli. Il vous sera inces­sam­ment com­mu­ni­qué. Dans ce calen­drier, l’on a essayé de tenir compte de nous tous, famille, jeunes, adultes, consa­crés, prêtres, ceux du monde du tra­vail et de l’emploi. Mais cette orga­ni­sa­tion ne nous sera utile que si tous et cha­cun nous nous impli­quons dans toutes les acti­vi­tés pré­vues. Nous pour­rons alors béné­fi­cier vrai­ment des grâces que le Sei­gneur veut nous accor­der durant l’année jubi­laire, notam­ment le renou­vel­le­ment inté­rieur.
Il s’agit du renou­vel­le­ment inté­rieur par une vie spi­ri­tuelle qui, inten­si­fie, soli­di­fie nos rela­tions per­son­nelles avec le Sei­gneur, de sorte que la ver­tu de l’Espérance devienne plus forte en nous. Cela passe par une vie de prière et sacra­men­telle plus assi­due, plus consciente, ani­mée par l’effort de déve­lop­per en nous l’amour de la ver­tu. Dans ce sens, les deux sanc­tuaires S. Paul Mise­ri­cor­diae Vul­tus et “Pour la vie et la famille”, entre autres, doivent rete­nir notre atten­tion. En effet, en ces lieux nous pour­rons expé­ri­men­ter la douce et tendre misé­ri­corde du Sei­gneur. Les prêtres au ser­vice de ces sanc­tuaire nous attendent pour nous accueillir le cœur et les bras ouverts, à l’image du père de la para­bole dite de l’enfant pro­digue.
Les fidèles, les paroisses, les groupes orga­ni­sés, pour­ront en col­la­bo­ra­tion avec ces sanc­tuaires orga­ni­ser des pèle­ri­nages ou des séjours de décou­verte et de res­sour­ce­ment spi­ri­tuel en ces sanc­tuaires.
Chers prêtres, mer­ci pour tout ce que vous serez et ferez pour faire vivre le mieux pos­sible à tout le dio­cèse cette année de grâce accor­dée par le Sei­gneur.
« Le pro­chain Jubi­lé sera donc une Année Sainte carac­té­ri­sée par l’espérance qui ne passe pas, l’espérance qui est en Dieu. Qu’il nous aide aus­si à retrou­ver la confiance néces­saire dans l’Église comme dans la socié­té, dans les rela­tions inter­per­son­nelles, dans les rela­tions inter­na­tio­nales, dans la pro­mo­tion de la digni­té de toute per­sonne et dans le res­pect de la créa­tion. Que notre témoi­gnage de foi soit dans le monde un ferment d’espérance authen­tique, une annonce des cieux nou­veaux et de la terre nou­velle (cf. 2 P 3, 13) où nous habi­te­rons dans la jus­tice et la concorde entre les peuples, ten­dus vers l’accomplissement de la pro­messe du Sei­gneur. »
Chers fidèles qui êtes venus de toutes les paroisses du dio­cèse, mer­ci. Soyez cha­cun pour sa part, témoin et pèle­rin d’Espérance. S. Jean, sans sa pre­mière lettre écrit : « CE QUI ETAIT depuis le com­men­ce­ment, ce que nous avons enten­du, ce que nous avons vu de nos yeux, ce que nous avons contem­plé et que nos mains ont tou­ché du Verbe de vie, nous vous l’annonçons. » (1 Jn 1, 1). A notre tour, soyons cha­cun comme S. Jean. Ren­trés chez trans­met­tons à tous et à cha­cun ce que nous avons vu et enten­du.
Sei­gneur donne-leur le repos éter­nel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix. Amen

Et que Dieu tout-puis­sant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen.
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.

+Jacques Dan­ka LONGA
Évêque de Kara