Ce ven­dre­di nous avons ren­dez-vous avec le curé de la paroisse de la Tri­ni­té – Olo­ron, l’ab­bé Jean Marie Barennes. Visite de la cathé­drale Ste Marie, troi­sième cathé­drale du diocèse. 

Nous pour­sui­vons notre route vers le prieu­ré de Sar­rances où nous retrou­vons les pré­mon­trés. 
Le monas­tère est située en Val­lée d’Aspe, au cœur du Béarn (64), sur la Via tolo­sa­na des pèle­rins de Com­pos­telle, tout près de l’Espagne. C’est un sanc­tuaire marial depuis le haut Moyen Âge. Cinq frères vivent à Sar­rance, accueillent pèle­rins et retrai­tants, animent le sanc­tuaire et des­servent une ving­taine de vil­lages. Ce jour, nous fêtions St Her­mann-Joseph.
Her­mann naquit à Cologne vers 1150. Il se dis­tin­gua dès sa tendre enfance par une dévo­tion à Notre-Dame. C’était une âme pri­vi­lé­giée. Son prieur raconte qu’il entrait quo­ti­dien­ne­ment à l’église Sainte-Marie du Capi­tole pour prier. Un jour qu’il ten­dait une pomme à la Vierge, celle-ci s’inclina afin que l’Enfant-Jésus puisse la prendre. À 12 ans il entra à l’abbaye de Stein­feld. Il étu­dia ensuite à l’abbaye pré­mon­trée de Mariën­gaarde en Frise où, encore jeune clerc, il s’adonnait à la pra­tique d’une aus­tère péni­tence. De retour à Stein­feld, il fut ordon­né prêtre et rem­plit les fonc­tions de sacriste et de réfec­to­rier. Il culti­vait une vie inté­rieure excep­tion­nelle pen­dant le tra­vail manuel et reçut des grâces mys­tiques. On ajou­ta le nom de Joseph au sien car il avait eu une vision où la Vierge l’avait recon­nu comme son fian­cé spi­ri­tuel. Mais ses nom­breuses extases furent la cause de l’incompréhension de quelques frères qui le consi­dé­rèrent comme simple d’esprit.
Il com­po­sa plu­sieurs chants à la Vierge, ain­si qu’un com­men­taire sur le Can­tique des Can­tiques et des poèmes sur les “Dix-mille vierges”, une dévo­tion très répan­due à Cologne. Autant d’oeuvres qui témoignent de sa sen­si­bi­li­té et révèlent ses talents poé­tiques. Il est un des pre­miers à men­tion­ner expli­ci­te­ment le Coeur de Jésus. Authen­tique mys­tique nour­ri de la Sainte Écri­ture, sa conver­sa­tion était dans les cieux, mais on van­tait aus­si sa dex­té­ri­té dans la fabri­ca­tion et la répa­ra­tion des hor­loges. Cha­pe­lain des Cis­ter­ciennes, il était un direc­teur spi­ri­tuel recher­ché et entre­te­nait de nom­breuses rela­tions avec elles. Au cours d’un carême, il se ren­dit chez les Cis­ter­ciennes de Hove, à quelques kilo­mètres de Stein­feld et tom­ba malade. Il mou­rut le 4 avril 1241, âgé de 91 ans. Son corps fut solen­nel­le­ment rame­né à Stein­feld où il est conser­vé dans un tom­beau monu­men­tal au milieu de l’église. Son prieur écri­vit sa Vita.
On le vénère en Rhé­na­nie comme patron de la jeu­nesse et des étu­diants. Humble et pauvre en toute occa­sion, patient et bien­veillant pour tous et plus par­ti­cu­liè­re­ment envers ceux qui le com­pre­naient le moins, obéis­sant à ses supé­rieurs, prompt à satis­faire ses confrères dans le sou­ci de les rendre heu­reux, Her­mann-Joseph repré­sente le modèle ache­vé du reli­gieux augustinien. 

L’a­près-midi débute par la visite de « La Ferme de la Porte d’Aspe« 
Qui est cette famille ? Pierre Foueillas­sar, le père, Chris­tine Foueillas­sar la mère, Louis Foueillas­sar, l’ainé âgé de 21 ans et s’installant en tant que jeune agri­cul­teur, Remy Foueillas­sar, le cadet de 19 ans en BTS NDRC. Pierre et Chris­tine sont les deux « fon­da­teurs » de « La Ferme de la Porte d’aspe ». La ferme de la Porte d’Aspe est une exploi­ta­tion agri­cole dont l’activité prin­ci­pale est l’élevage de vaches lai­tières. Une exploi­ta­tion HVE et en agri­cul­ture Bio­lo­gique pour les cultures. Une ferme char­gée d’histoire 

Nous ter­mi­nons notre jour­née sur la paroisse Pié­tat l’Ar­ri­bère de Nay accueillis par l’ab­bé Paul de Lapasse. Petit temps d’A­do­ra­tion, temps de par­tage avec les néo­phytes, caté­chu­mènes ain­si que des per­sonnes enga­gées dans la paroisse, sui­vis d’un repas. Retrou­vailles entre Mgr Lon­ga, le père Jonas et l’ab­bé Alexandre Blau­deau qui en tant que sémi­na­riste a pas­sé une année sur la paroisse ND de Fati­ma dans le dio­cèse de Kara.