NEUVIEME (09) PELERINAGE DIOCESAIN DES LEGIONNAIRES AUX PIEDS DE MARIE, NOTRE DAME DE L’EGLISE A TCHITCHAO-WAYA
Père aumônier diocésain
Père curé et vicaire de la paroisse Notre Dame des Douleurs
Père concélébrants
Chers officiers des différents presidia, curiae commitia et de la Regia
Chers membres de la Légion de Marie, actifs ou auxiliaires,
Chers tous,
Merci au Seigneur pour ce rendez-vous qu’Il nous donne en tant que légionnaires, c’est-à-dire hommes et femmes engagés à la suite de Marie, sous ses ordres et comme elle à combattre le bon combat. Quel est donc ce combat ? Il s’agit de celui de faire de notre vie et de notre personne un cheminement de sanctification personnelle, devenant ainsi, dans les mains de Dieu et par Marie, ses instruments par lesquels, Il se révèle, se fait connaître, et se donne au monde. L’eucharistie demeure au cœur de notre vie, en tant que chrétien, en tant que prêtres, consacrés, en tant que le légionnaire, comme source VITALE. Le légionnaire a besoin de se nourrir du corps et du sang de Jésus pour vivre de Lui, pour être porteur de Jésus en tout lieu et en tout temps, particulièrement au cours de son apostolat. Oui, faire apostolat c’est permettre à Jésus de rencontrer des personnes, de leur parler et de se donner à elles à travers nous. Vous avez bien fait de choisir comme thème de ce pèlerinage : « Le légionnaire et l’eucharistie »
Merci donc à vous tous, légionnaires et pères spirituels pour les efforts de témoignage, les renoncements et les sacrifices au service de l’Evangile et pour la cause de Dieu. En tant que légionnaires nous sommes soldats. Le soldat est reconnu par sa bravoure et son courage, par sa persévérance et sa patience. Soyons donc des chrétiens courageux, persévérants et patients.
Paul dont il est, en partie question, dans la première lecture de ce jour est un exemple de chrétien courageux, persévérant, endurant. Dans presque tous les lieux où il est passé en annonçant Jésus Christ, il a connu la persécution, le rejet. Mais à chaque fois il reprenait courage et continuait ailleurs. Dans sa 2e lettre aux corinthiens, se défendant par contre ses adversaires qui le critiquent, Paul écrit : « Ils sont ministres du Christ ? Eh bien – je vais dire une folie – moi, je le suis davantage : dans les fatigues, bien plus ; dans les prisons, bien plus ; sous les coups, largement plus ; en danger de mort, très souvent. Cinq fois, j’ai reçu des Juifs les trente-neuf coups de fouet ; trois fois, j’ai subi la bastonnade ; une fois, j’ai été lapidé ; trois fois, j’ai fait naufrage et je suis resté vingt-quatre heures perdu en pleine mer. Souvent à pied sur les routes, avec les dangers des fleuves, les dangers des bandits, les dangers venant de mes frères de race, les dangers venant des païens, les dangers de la ville, les dangers du désert, les dangers de la mer, les dangers des faux frères. J’ai connu la fatigue et la peine, souvent le manque de sommeil, la faim et la soif, souvent le manque de nourriture, le froid et le manque de vêtements, sans compter tout le reste : ma préoccupation quotidienne, le souci de toutes les Églises. » ( 2 Co 11, 23–28)
Celui qui s’engage à annoncer la Parole de Dieu doit se préparer à être rejeté, incompris, critiqué, humilié. Il doit s’armer de beaucoup de patience et être homme, femme de foi et d’espérance. Foi et espérance qu’il puise dans la prière, prière persévérance et confiante. Jésus nous y encourage dans l’évangile que nous venons d’entendre : « Amen, amen, je vous le dis : ce que vous demanderez au Père en mon nom, il vous le donnera. Demandez, et vous recevrez : ainsi votre joie sera parfaite. » Mais attention prier au nom de Jésus c’est entrer dans sa volonté, revêtir son autorité, c’est se tenir devant le Père à l’image de Jésus Lui-même.
Et que Dieu tout-puissant vous bénisse le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen
« Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix »
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara