Homélie de Mgr Jacques LONGA, la veille de Noël à la Cathédrale Saints Pierre et Paul de Kara
Père curé de la cathédrale
Vous nos aînés, P. Innocent PAHIZI et Jean Baptiste ASSEMLA
Autorités politiques, administratives, civiles et militaires et particulièrement vous préfet de la Kozah qui êtes fidèles à ces genres de rendez-vous. Cela témoigne de votre foi.
Révérends pères concélébrant
Frères et sœurs da la vie consacrée
Chers tous et chères toutes
Vous qui nous suivez via les différents médias.
« Il y avait des bergers qui passaient la nuit dans les champs. L’ange du Seigneur se présenta devant eux, et la gloire du Seigneur les enveloppa de sa lumière. Aujourd’hui vous est un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur. »
Nous voici à Noël. Noël, Dieu avec nous, EMMANUEL. Dieu vient chez nous. Dieu vient demeurer au milieu de nous. Dieu devient l’un de nous. Homme parmi les hommes, Dieu mange, boit, travaille, se fatigue, dort. Il fait l’expérience de ce qu’est l’existence humaine avec ses exigences de durs labeurs ainsi que le Créateur l’a dit : « tu mangeras ton pain à la sueur de ton front » (Cf. Gn 3, 17). Travailleur parmi les travailleurs, ouvrier parmi les ouvriers, Jésus le Fils de Dieu fait homme sanctifie le travail humain, le purifie et le présente comme lieu et révélation du sacré. Il rappelle à l’homme que par son travail il collabore à l’œuvre du Créateur. N’est-il pas le fils du charpentier ? Ses frères et sœurs ne trouvent-il pas au milieu de nous. D’où lui vient donc cette sagesse ? Et ses miracles ? (Cf. Mc 6, 1–6). Et moi, comment est-ce que j’accompli mon travail ? Avec application ou avec négligence ?
Emmanuel, Jésus le Fils de Dieu a connu et vécu l’expérience humaine en ce qu’elle est et en ce qu’elle a de plus humain. Il a connu notre condition d’homme en toutes choses excepté le péché. Homme parmi les hommes, il est attentif aux besoins de ses frères et sœurs. Il répond sans tarder aux appels désespérés du centurion romain, de la veuve de Naïm, du chef de la synagogue, de la samaritaine, de la femme souffrant d’hémorroïsse. « Survint une femme de la ville, une pécheresse. Ayant appris que Jésus était attablé dans la maison du pharisien, elle avait apporté un flacon d’albâtre contenant un parfum. Tout en pleurs, elle se tenait derrière lui, près de ses pieds, et elle se mit à mouiller de ses larmes les pieds de Jésus. Elle les essuyait avec ses cheveux, les couvrait de baisers et répandait sur eux le parfum. En voyant cela, le pharisien qui avait invité Jésus se dit en lui-même : ‘’’Si cet homme était prophète, il saurait qui est cette femme qui le touche, et ce qu’elle est : une pécheresse.’’ » (Lc 7, 37–39).
Vrai homme et vrai Dieu, Jésus venu sauver tous les hommes se laisse toucher, approcher, interpeller par les petits, les faibles, les pécheurs, les marginalisés, les ordures, les laissés pour compte de la société.
Emmanuel, Dieu parmi nous, Jésus le Fils de Dieu fait homme va jusqu’au bout du service des hommes, c’est-à-dire jusqu’au don de lui-même sur la croix, don de Lui-même dans les sacrements. Oui, avant de s’en aller auprès de son Père, Jésus a voulu continuer par demeurer au milieu des hommes, à travers les sacrements. Par eux, Il reste, demeure encore et toujours au milieu, se faisant non seulement l’un de nous mais bien plus nourriture de nos âmes, de nos cœurs et de nos vies. Qu’en faisons-nous ?
« Elle mit au monde son fils premier-né ;
elle l’emmaillota et le coucha dans une mangeoire, car il n’y avait pas de place pour eux dans la salle commune. »
Chers frères et sœurs,
Cette nuit où nous sommes nous renvoie à celle où Jésus est né. A cette époque les compatriotes de Jésus étaient croyants. Et pourtant tous n’ont pas su reconnaître en Lui le Messie attendu ainsi que l’écrit S. Jean dans le prologue de son évangile : « Il est venu chez lui, et les siens ne l’ont pas reçu. » (Jn 1, 11). Ainsi, il peut se faire que, certains parmi nous, bien que chrétiens catholiques, passent à côté du mystère de Jésus. Par exemple que faisons-nous du mystère de Jésus présent dans le pauvre, le mal habillé ? Que faisons-nous de Jésus présent dans le mystère de l’eucharistie ? Quelle est notre foi ? Quel respect, quelle ferveur, dans l’eucharistie ? Quelle est notre manière de célébrer la messe, de nous y préparer ? Dans quelles conditions prenons-nous le corps de Jésus ? Quelle relation mettons-nous entre la fréquence de nos communions avec la régularité de notre fréquentation du sacrement de la confession ?
Chers frères et sœurs,
L’Eglise bâtiment est la demeure de Dieu. Dieu y est présent : sur l’autel, dans le tabernacle. Dieu est grand, donc tout ce qui Le touche doit être grand. Dieu est l’au-delà de tout, tout ce qui Lui appartient doit recevoir de notre part respect absolu. En tant que chrétien chacun de nous doit se sentir honoré d’être au service de l’église, de tout ce qui touche à l’église : balayage de l’église, propreté des nappes, du linge et des vases sacrés. Je dis merci au passage à vous tous qui veillez à la propreté de l’église, des nappes d’autel, du linge et des vases sacrés.[1]
« La liturgie : moyen et expression de notre foi et de notre communion ecclésiale » tel est le thème pastoral de cette année 2023–2024. Redoublons d’effort dans notre amour de Jésus présent dans le Très Saint-Sacrement et dans nos églises.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen.
Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix. Amen
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara
[1] Cf. Mgr Jacques Danka LONGA, Homélie du jeudi 14 décembre 2023 en l’église Sainte Anne de Tchitchao.
VOEUX DE Mgr JACQUES LONGA AUX FIDELES, DIOCESAINS DE KARA, POUR LA FÊTE DE NOËL
Voici en résumé le texte des vœux de Mgr Jacques Danka LONGA
Chers diocésains, prêtres, religieux, religieuses, fidèles laïcs et consacrés ! Noël est à nos portes et chaque famille ressent le désir de se retrouver, pour goûter l’atmosphère unique et irremplaçable que cette fête crée et est capable de créer dans nos vies. Atmosphère de grâce, vécu par la saine Famille de Nazareth, les anges et les bergers de Bethléem, la nuit sainte où le ciel s’est uni à la terre, où le Messie vit le jour.
C’est dans ce climat que je m’adresse à vous en pensant à chacun et à ce que nous avons vécu ensemble cette année qui est sur le point de s’achever. Quelques événements spécifiques de l’année me sautent particulièrement aux yeux : jubilés de certaines communautés religieuses, consécration de chapelles et églises, le pèlerinage spécial vécu sous forme de congrès eucharistique, baptême et confirmations et les ordinations sacerdotales dernières.
Je remercie tous et chacun pour la part prise au cours de ces événements de grâce. Ce furent des occasions de vivre de manière perceptible et avec foi, le déploiement de la providence divine. Dans cette rétrospective, je voudrais aussi mentionner de manière synthétique l’orientation explicite du thème de l’année pastorale qui nous invite à revoir le soin que nous apportons à nos différentes célébrations eucharistiques, bref à toutes les actions liturgiques qui sont des expressions de notre vie de foi.
A côté de ces événements de heureux, il me semble important de mentionner la situation d’insécurité qui prévaut au Nord de notre Pays et où certains de nos frères civils et militaires ont perdu la vie. Que le Seigneur fasse briller à leur yeux la lumière sans déclin et qu’Il apaise les cœurs des familles éplorées.
« Venez et vous verrez ! » Ces paroles que Jésus adressait aux deux disciples en quête du Sauveur, du Messie, je les adresse à vous, qui êtes aussi en recherche : Un Sauveur nous est né ! Il vient nous rendre l’espoir, il vient Fortifier les mains défaillantes, et affermir les genoux qui fléchissent. Soyez forts, ne craignez pas. Voici votre Dieu : Il vient lui-même et va vous sauver. (Cf Is 35, 3–4).
A vous chers diocésains fragilisés par la maladie et/ou souffrant sous le poids de l’âge, à vous dont la vie a fait face à de grands vents contraires, à vous, jeunes qui êtes chères à l’Eglise, à notre diocèse et à vos familles, à vous qui cherchez à donner un sens à votre vie, je souhaite qu’avec la venue du Messie se lève pour vous un soleil nouveau. Confiance ! Joyeux Noël !
Que Dieu Tout Puissant vous bénisse, le Père, le Fils et le Saint Esprit !
Homélie d’ordination presbytérale de sept (07) diacres du diocèse et deux (02) de la Congrégation du Très Saint Rédempteur à la Paroisse Cathédrale SS. Pierre et Paul de Kara
Pères vicaires généraux et épiscopaux
Supérieurs majeurs des Instituts de vie consacrée
Et vous Père Pascal Sorgho, représentant le provincial de la Congrégation du Très Saint Rédempteur et chef de la délégation rédemptoriste à cette messe,
Père curé de la cathédrale SS. Pierre et Paul de Kara
Pères concélébrant
Autorités politiques, civiles et militaires
Frères et sœurs des autres confessions religieuses
Chers parents, amis et bienfaiteurs des ordinands de ce jour
Chers invités
Auditeurs et auditrices des différents moyens de communication
Chers tous et chères toutes,
Ce qui nous rassemble dans cette église cathédrale SS. Pierre et Paul, en ce samedi 16 décembre 2023, c’est l’ordination de neuf (9) prêtres ; sept (7) pour le compte du diocèse de Kara et deux (2) pour le compte de la Congrégation du Très Saint Rédempteur.
Merci à toi Seigneur pour le don de ces ordinands à ton Eglise. Nous t’offrons le passé le présent et l’avenir de chacun d’eux. Garde-les en ton Cœur Sacré et que, de cette fontaine ils se reçoivent chaque jour pour être de dignes serviteurs de ta grâce et de ton peuple.
A vous parents, amis, bienfaiteurs, éducateurs à tous les niveaux, vous qui avez participé, d’une manière ou d’une autre, à l’épanouissement de la grâce de Dieu en chacun de ces diacres, MERCI. Et vous qui êtes en cheminement en vue du sacerdoce ou de quelque consécration dans l’Eglise, postulants, novices, séminaristes, vous jeunes, soyez dociles au souffle de l’Esprit en étant attentifs et ouverts à vos formateurs et éducateurs. Courage, confiance, patience et persévérance, chers jeunes, chers aspirants-séminaristes, postulants, novices et grands séminaristes.
A vous ordinands de ce jour, vous qui allez être investis du pouvoir car c’est bien un pourvoir que vous allez recevoir ; un pouvoir spirituel qui vous rend capable d’introduire le profane dans la sphère du sacré ; le pouvoir du « FAITES CELA EN MEMOIRE DE MOI », je vous laisse l’image de Jésus Bon pasteur sous l’ange précis de Serviteur : « celui qui veut devenir grand parmi vous sera votre serviteur ; et celui qui veut être parmi vous le premier sera votre esclave. L’esclave n’a de volonté que celle de son maître. Sa volonté propre il la met dans sa poche. Ainsi, le Fils de l’homme n’est pas venu pour être servi, mais pour servir, et donner sa vie en rançon pour la multitude. » (Mt 20, 26–28). A vrai dire, il n’y a pas de prêtre sans racines, sans un lien à une église, ou une institution d’Eglise. Le prêtre est toujours rattaché, attaché, lié à un institut, un diocèse. Plus le prêtre développe des relations équilibrées et responsables, filiales et ecclésiales avec son diocèse, son Institut et ses supérieurs légitimes, plus il est épanoui et fécond. Le prêtre est comme une branche qui ne peut porter du fruit qu’attaché à son tronc qu’est l’Eglise, l’Eglise corps et tête ainsi que nous l’enseigne la Magistère de l’Eglise.[1]
Autre chose, Dieu est ainsi que la fin d’une étape est le début d’une autre. Bien qu’étant la continuation de la précédente, avec Dieu, chaque étape est toujours un début, plein d’équations à plusieurs inconnues et parfois d’équations insolubles pour nous les hommes. C’est ainsi. Notre Dieu est un Dieu CACHE. Il aime à se dévoiler petitement, à petit coup, selon la capacité d’accueil et de compréhension de la personne appelée. Pouvait-il en être autrement ? Dieu est toujours le même et toujours nouveau, toujours à découvrir et à accueillir. Dieu ne vieillit pas car IL est. Il est l’AMOUR et dans l’amour, le vrai, tout est toujours neuf, nouveau, surprenant et étonnant, étonnant parce que merveilleux. Il faut toujours s’émerveiller de Dieu et devant Dieu. Oui, Dieu ne se laisse pas modeler par nos habitudes et la routine. Dieu a horreur de la routine. Désirer fortement Dieu et ses dons est une bonne chose. Car Dieu veut être désiré puisqu’il est AMOUR. Mais en même temps Dieu est au-delà du désir de l’homme. Il doit donc être approché avec crainte et tremblement. Ce fut l’expérience de certains grands témoins de la Bible : Moïse, Isaïe, Pierre, Jacques, Jean et les autres apôtres, aussi bien dans la scène de la pêche miraculeuse que dans celle de la tempête apaisée et de la transfiguration. Devant Dieu qui se révèle et se donne, l’homme reste comme pétrifié, liquéfié, tétanisé par son néant, sa situation de personne indigne de la sainteté de Dieu « Malheur à moi ! Je suis perdu, car je suis un homme aux lèvres impures, j’habite au milieu d’un peuple aux lèvres impures : et mes yeux ont vu le Roi, le Seigneur de l’univers ! » (Is 6, 5). Qui a des oreilles pour entendre qu’il entende !
Chers ordinands c’est ce Dieu que vous êtes appelés à servir. Ce Dieu que vous êtes appelés à donner aux hommes et femmes vers qui le Seigneur Lui-même vous envoie.
Merci à toi Piyabalo Rodrigue d’avoir répondu oui à l’appel de Dieu. Certes, il y a eu des moments de doute et d’hésitation mais te voilà sur le point d’être investi pour agir in persona Christi capitis, en lieu et place du Christ Tête. C’est un honneur ! certes ; mais en même temps c’est une charge, une grave responsabilité. Car il s’agit pour toi de refléter le Christ ; de devenir de plus en plus transparent pour laisser le Christ se dire et se donner à ses brebis à travers ta personne et ton agir. Vois-tu Rodrigue qu’être prêtre est plus un sacrifice, une charge qu’un honneur ? Rappelle-toi donc que comme prêtre tu n’as pas le droit d’être paresseux, négligent. Tu dois fuir comme une peste la distraction, la paresse et la négligence. Car tu ne deviens pas prêtre pour toi-même mais pour Dieu et pour son peuple.
Et toi Piyabalo Edouard, avec ce que tu as vécu durant ton stage annuel, il t’a semblé que tout risquait de chambouler. Et pourtant te voici attendant, avec hâte de te voir imposé les mains. Tout concourt au bien de ceux que Dieu aime, n’est-ce pas ? Laisse-toi donc aimé chaque jour par Dieu et tu goûteras à la joie d’être prêtre. Lucien, lentement mais sûrement tu as pris confiance en toi-même révélant que tu avais un monde fort riche enfoui en toi. L’Eglise en t’appelant, manifeste la confiance que Dieu te fait. Sache que les dons et l’appel de Dieu sont irrévocables, sans repentance (Cf. Rm 11, 29). Quand Dieu donne il ne reprend pas ce qu’Il a donné. Lucien, sois donc une main et un cœur ouverts pour accueillir Dieu et tout ce qu’Il veut bien te donner, chaque jour.
Marc, depuis les débuts, tu as affiché une réelle joie d’être ce que tu es devenu. Te voilà appelé à être prêtre pour le compte de ce diocèse. Que ton attachement et ton amour pour l’Eglise à travers le diocèse de Kara s’approfondisse et grandisse chaque jour davantage. Si tu le permets, souvent en écoutant les autres tu dissimules avec peine tes réactions, ce que tu ressens surtout quand tu n’es pas d’accord avec eux. Cela montre, peut-être, une certaine sensibilité. Mais tu devras éduquer cette sensibilité pour ne pas indisposer les fidèles qui viendront à toi.
Honoré ton désir d’être prêtre a été toujours lisible et visible sur ton visage au point que, parfois, l’on pouvait y lire l’empressement d’y arriver. Tu as un don particulier, celui d’apprendre et d’assimiler vite les langues. Il faut développer ce don. Car chaque langue est une interprétation de la création et donc des réalités de foi et du monde. Plus l’homme s’ouvre aux langues des autres, ses frères et sœurs, plus il devient accessible à un plus grand nombre et plus les personnes trouvent place dans son cœur et sa prière.
Maurice après ton expérience à l’université de Kara, le Seigneur t’a appelé à une autre expérience. Il t’a invité à donner un tout autre sens, une toute autre signification à la vie, à l’existence humaine, à ta vie. Au terme de ce cheminement, que ressens-tu ? Certes la route aura semblé longue, très longue surtout à la pensée des années passées à l’université. Mais, comme disait un prêtre à des filles postulantes : « le chemin est long, parfois, jonché de tessons de bouteilles. Mais il est court pour ceux qui croient ». Avec l’ordination que tu reçois en ce jour, tout n’est pas fini. Tout ne fait que commencer.
Martin dernier à être interpellé parmi les ordinands du diocèse mais certes pas dernier en considération. Il fallait bien commencer par un bout et finir par un autre. Martin au terme de son stage pastoral, l’on a senti combien tu en étais fasciné et rayonnant, donnant l’impression que tu avais hâte d’être ordonné tout de suite. Cela est bien un signe positif. Positif car le sacerdoce ministériel est un don précieux à désirer, un don inestimable qui n’a de mesure que l’amour miséricordieux, fidèle et inaltérable de Dieu. Cependant, Dieu ne se laisse pas embrigader dans le cœur étriqué et étroit, très étroit de l’homme.
Et vous Edmond Egbidi et Casimir Pouissi, fils de ce diocèse et de la paroisse Bon pasteur, la recherche de Dieu et de sa volonté sur vous, vous a porté au-delà des frontières du diocèse, de votre pays. Et vous voilà recevant l’ordination dans cette église cathédrale SS. Pierre et Paul, laquelle église ne vous est pas étrangère. Pour nous catholiques, chaque fidèle est partout en Eglise. Merci au Seigneur pour la vocation de chacun d’entre vous. Merci à vous supérieurs de nos fils que voici Edmond et Casimir. Merci pour la confiance que vous leur faite. Edmond et Casimir, il me plaît de rappeler l’une des passions de votre fondateur Alphonse de Liguori : être homme de prière et apprendre à tous les fidèles à devenir hommes et femmes de prière. Avec la prière l’on obtient tout de Dieu. Bien plus la prière est le lieu de l’accueil de Dieu. Avec la prière, l’homme devient le lieu de la révélation et du don de Dieu à l’humanité. Sainte Thérèse de l’Enfant-Jésus disait que pour elle le point et le levier pour soulever le monde c’est la PRIERE. Ah ! Si tous pouvaient entendre ce cri ! Si tous pouvaient devenir des torches brûlantes du feu de la prière dans la nuit de ce monde. « Veillez donc et priez car vous ne savez ni le jour ni l’heure » nous dit Jésus.
Chers amis,
Rendons grâce à Dieu le Père lui qui nous a donné d’voir part à l’héritage des saints dans la lumière. Nous arrachant à la puissance des ténèbres il nous a placés dans le Royaume de son Fils bien-aimé, en Lui nous avons le rachat, le pardon des péchés. Nous avons reconnu là un extrait de l’hymne que l’Eglise nous fait chanter le mercredi aux vêpres. Il est bon d’avoir une conscience aiguë, très aiguë et chaque fois renouvelé de notre identité et de l’œuvre accomplie par la très Sainte Trinité en notre faveur, en faveur de l’homme, de chaque personne humaine et de tout homme. Arrachant les hommes à la puissance des ténèbres Dieu le Père les a rendus capables de devenir fils et filles du royaume de son Fils bien-aimé. Le temps de l’Avent dans lequel nous sommes depuis deux(2) semaines maintenant nous rappelle le temps de l’attente du peuple d’Israël, longue attente de la réalisation de ce que Dieu le Père a promis. « Dieu dit au serpent je mettrai une hostilité entre toi et la femme, entre ta descendance et sa descendance : celle-ci te meurtrira la tête, et toi, tu lui meurtriras le talon » (Gn 1, 15).
Cette attente fut longue mais aussi riche en merveilles de Dieu. Dieu présent et agissant dans l’histoire de son peuple. Dieu présent et agissant à travers des hommes de foi, hommes et femmes de confiance. Oui à travers ces hommes de confiance, Dieu a préparé son peuple à l’évènement unique de l’histoire humaine, de toute l’histoire de l’humanité. Parmi ces hommes et ces femmes figures en bonne place les prophètes. Et parmi les prophètes il y a Elie et Jean-Baptiste. La parole de Dieu de ce 3e samedi du temps de l’Avent évoque ces deux personnes, hommes de foi et d’espérance, hommes d’audace et de courage, personnes remplies de Dieu et pourtant petites, humbles et effacées ; personnes conscientes et convaincues d’être investies d’une mission divine, chacune pour sa part, mais acceptant d’être méprisées incomprises, bafouées, piétinées comme des ordures par leurs semblables, mortels appelés à mourir et pourtant orgueilleux et prétentieux.
Chers fidèles à la suite de ces hommes, nous sommes nous aussi appelés à être témoins de Dieu à notre époque avec nos talents et nos défauts, nos richesses et nos pauvretés.
Par l’intercession de la Vierge Marie, des Saints apôtres Pierre et Paul, Elie et Jean-Baptiste que Dieu tout-puissant vous bénisse le Père, le Fils et le Saint Esprit.
Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix. Amen.
ENSEMBLE POUR LE CHRIST. ENSEMBLE POUR NOTRE DIOCESE.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara
[1] Cf Sermon d’Isaac de l’Etoile pour l’Assomption, office des lectures du 2e samedi de l’Avent.
ORDINATION DE NEUF (09) NOUVEAUX PRETRES AU DIOCESE DE KARA
Ce samedi 16 décembre, les abbés Edouard KARANKANI, Marc KAWULE, Lucien PATCHAZI, Rodrigue PATCHABANI, Honoré PANA, Martin SEKOU, Maurice TAPATI du diocèse de Kara, Edmond EGBIDI et Casimir POUISSI de la congrégation du Saint Rédempteur habituellement appelé rédemptoristes, ont accédé à l’ordre du presbytérat par l’imposition des mains de Mgr Jacques Danka LONGA, évêque de Kara. C’était au cours d’une messe concélébrée avec la participation d’un parterre de prêtres venus de la Côte d’Ivoire, du Burkina Faso, du Niger, du Benin, des diocèses de Kpalimé, Sokodé, Kara et d’une foule de fidèles : religieux-religieuses et fidèles laïcs venus des quatre (04) coins du diocèse prier et soutenir les élus du jours.
Dans son homélie de circonstance, Monseigneur Jacques LONGA a adressé à chaque candidat une parole d’interpellation et d’exhortation propre à son parcours et les a tous invité à être de hommes de prière.
Avec le Veni Creator Spiritus, la litanie des saints, l’imposition de mains de l’évêque et la prière de consécration, les ordinands ont été configuré en la personne du Christ Tête et sont désormais investis pour gouverner, enseigner et sanctifier le peuple de Dieu.
Par l’ordination de ces nouveaux prêtes, le presbyterium de Kara est passé de 99 à 106 prêtres dont 4 admis à la retraite. Depuis trois quinquennats déjà, c’est la deuxième fois que, le peule, famille de Dieu à Kara, participe à l’ordination deux neufs prêtres ; la première ayant eu lieu en 2013. Pour la circonstance, la Cathédrale Saints Pierre et Paul de Kara s’est trouvé trop exigu pour contenir le peuple de Dieu réuni.
Le lendemain, 17 décembre, dimanche du Gaudete, les nouveaux prêtres ont présidé leur première messe sur leur paroisse respective entouré de leur famille, amis et connaissances.
MESSE DE RÉPARATION SUITE A LA PROFANATION DE L’ÉGLISE SAINTE DE TCHITCHAO
Mgr Jacques Danka LONGA, Evêque de Kara, a présidé une messe de réparation, le jeudi 14 décembre 2023, suite à la profanation de l’Eglise Sainte Anne de Tchitchao. En effet, dans la journée du 1er août 2023, sous une forte pluie, les individus se seraient introduits dans l’Eglise en faisant une ouverture dans le toit au moyen d’un couteau retrouvé sur le planché. Une fois entré, ils ont saccagé les installations électriques à coup de pierre et la défoncé la porte tabernacle défoncé. Les pères de la paroisse ont trouvé le ciboire contenant la sainte Reserve découvert avec deux (02) hosties tombées dans le tabernacle sur le linge sacré. Selon le constat du Curé, Père Gabriel HOZO qui a dit la messe du matin, la quantité des hosties consacrées n’a pas changé, ainsi présume-t-il qu’il n’y pas eu de vol d’hosties consacrées.
L’Evêque mis au courant à instruit le Curé sur les dispositions à prendre et demandé qu’une démarche pénitentielle soit faite en vue d’une supplication publique pour la réparation. Ainsi, du dimanche 10 au mercredi 13 décembre, la communauté a entrepris une démarche pénitentielle communautaire faite de prières, jeûne et pénitence.
A la messe de réparation, le jeudi 14 décembre 2023, le prélat, Mgr Jacques Danka LONGA, après avoir invité les fidèles au respect des choses de Dieu et à la veille sur les biens de l’Eglise, a imploré la miséricorde divine pour le pardon des fautes commises.
Intégralité de l’Homélie de Mgr Jacques LONGA à la Messe suite à la profanation de l’église de Sainte Anne de Tchitchao, 14 décembre 2023
Mes pères,
Vous tous fidèles de cette paroisse,
Depuis plusieurs mois, l’église paroissiale sainte Anne, votre église a été profanée. Nous célébrons, vous le savez, cette messe en réparation de ce qui est arrivé. En demandant pardon à Dieu nous Le supplions de rétablir ce qui a été ainsi endommagé.
Et nous vivons cette messe au cœur du temps de l’Avent, en ce jeudi 14 décembre.
« C’est moi, le Seigneur ton Dieu, qui saisis ta main droite, et qui te dis : ‘’Ne crains pas, moi, je viens à ton aide.’’ Ne crains pas, Jacob, pauvre vermisseau, Israël, pauvre mortel. Je viens à ton aide – oracle du Seigneur ; ton rédempteur, c’est le Saint d’Israël. »
Dieu, par amour, vient au secours de l’homme. Il vient sauver l’homme. Dieu est le Rédempteur de l’homme, de tout homme. La mission de Jean Baptiste a consisté justement à préparer les hommes à la venue de Jésus. Mission qu’il a accompli fidèlement jusqu’au don de sa vie. Dans l’évangile de ce jour, Jésus rend hommage à ce saint homme : « Amen, je vous le dis : Parmi ceux qui sont nés d’une femme, personne ne s’est levé de plus grand que Jean le Baptiste ; et cependant le plus petit dans le royaume des Cieux est plus grand que lui. »
Pour sauver l’homme, Dieu devient homme. Homme, Il habite au milieu des hommes. Homme, Il accepte que les hommes lui construisent des demeures humaines, terrestres comme cette église. Le Dieu Saint, trois fois saint, le Très haut, le Roi des rois et le Seigneur des seigneurs, accepte d’habiter des tentes dressées par des mains d’hommes. Chaque église est demeure de Dieu. Elle est demeure de Dieu car, après sa mort, sa résurrection et son entrée dans la gloire, Jésus, Dieu fait homme a voulu continuer à demeurer parmi les hommes à travers les sacrements notamment l’eucharistie : « prenez et mangez », « prenez et buvez ». Ainsi dans l’église se trouve le tabernacle où Jésus est présent : en son corps, son âme et sa divinité. Voilà pourquoi toute église, doit être respectée, approchée avec ferveur foi et dignité.
Dieu est grand, donc tout ce qui Le touche doit être grand. Dieu est l’au-delà de tout, tout ce qui Lui appartient doit recevoir de notre part respect absolu. En tant que chrétien chacun de nous doit se sentir honoré d’être au service de l’église, de tout ce qui touche à l’église : balayage de l’église, propreté des nappes, du linge et des vases sacrés. Je dis merci au passage à vous tous qui veillez à la propreté de l’église, des nappes d’autel, du linge et des vases sacrés.
L’église, cette église où nous sommes, ou encore celle qui est en chantier appartient à nous tous, car c’est le lieu où tous, nous venons rencontrer Dieu, Lui parler, Le recevoir et recevoir de Lui forces et énergies pour témoigner de Lui au milieu des hommes. Chacun de nous a donc le devoir de veiller soigneusement sur cette église. Elle est un bien commun. Que chacun de nous se sente donc responsable de ce bien commun. Dans ce sens donc prenons l’engagement de veiller à ce qu’un tel acte de profanation ne se reproduise plus jamais dans notre paroisse, sur notre paroisse.
Chers fidèles,
Avec votre permission, un mot à l’endroit de vos prêtres.
Père Gabriel HOZO, curé de cette paroisse. Merci d’être un pasteur les fidèles de cette paroisse. Ce sont des brebis que Jésus a acquis au prix de son sang. Pour cela acceptez de vous donner, cœur, corps et âme pour le service des fidèles de cette paroisse, les accompagnant comme un père attentif à chacun de ses enfants, leur indiquant la voix certaine à suivre. Oui, père Gabriel, les fidèles ont besoin de voir en vous le prêtre tout donné à eux, présent et soucieux de l’évolution de la paroisse.
Et vous père Judicaël HOUHOUYE, merci d’être aux côtés du curé, le frère cadet qui écoute et encourage, qui collabore avec cœur et confiance, patience et clairvoyance. Les fidèles ont besoin de voir en vous bien sûr un prêtre à leur service mais aussi un collaborateur du curé.
A vous deux, pères, je souhaite de connaître davantage le bonheur d’être prêtres. Pour cela efforcez-vous de faire en sorte qu’il y ait UNITE DE PAROLE ET D’ACTION.
Chers amis,
En priant pour la réparation de cette église prions pour le pardon de nos péchés et pour tous et celles qui ne partagent pas la même foi que nous. Demandons pardon pour toutes les profanations cotre le corps du Christ : « Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous. » (1 Co 3, 16–17).
Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen.
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara.
Homélie de Mgr Jacques LONGA à la Paroisse Marie Mère de Dieu de Bèbèda : 2ème dimanche de l’Avent, B
Dans cet esprit donc de service qui fait la grandeur devant Dieu et dans l’Eglise merci d’accompagner votre frère cadet, le P. Epiphane dans la découverte, la compréhension et l’apprentissage humble du ministère sacerdotal. Car prêtre on le devient chaque jour davantage, le sacerdoce étant du don inestimable déposé en nous et qui invite à nous en émerveiller chaque jour, cherchant à le comprendre, à le découvrir et à en vivre avec humilité et patience.
Et donc vous père Epiphane N’DEYELI, je sais que vous savez et vivez déjà ce que je vais dire. Néanmoins, je me permets de vous le dire. Souffrez qu’il en soit ainsi. Merci donc, père Epiphane de vous mettre à l’écoute et au service de Dieu, en écoutant et en servant le peuple de Dieu qui est à la paroisse Marie Mère de Dieu. Vous êtes prêtre. C’est évident, c’est vrai. Vous avez été formé pendant de longues années, soit neuf (9) bonnes années au séminaire après le baccalauréat deuxième partie, cela est aussi indéniable. Vous avez, à ce titre beaucoup à apporter aux fidèles de cette paroisse. Mais je pense que, le peuple que voici, le peuple ici représenter a aussi beaucoup à vous apporter. Merci de vous laisser interpeller par ce peuple. Merci de vous mettre humblement et petitement, avec beaucoup de patience et de prudence à l’écoute de ce peuple. Faites-vous chaque jour oreille attentive et cœur ouvert à ce peuple, à chacun des fidèles à tous ceux et celles que le Seigneur met sur vos chemins. Plus l’on s’ouvre humblement aux autres plus l’on s’enrichit plus l’on grandit en devenant par-là même sage, de cette sagesse qui est un autre nom de la sainteté.
Chers amis, vous fidèles de cette paroisse, vous confirmands de ce jour nous sommes au 2e dimanche de l’Avent, temps de préparation à la venue du Messie, temps d’attente du Sauveur. Mais, qui est-il celui que nous attendons ?
Celui que nous attendons c’est Celui dont Jean-Baptiste parle dans l’évangile de ce jour en disant : « Voici venir derrière moi celui qui est plus fort que moi ; je ne suis pas digne de m’abaisser pour défaire la courroie de ses sandales. Moi, je vous ai baptisés avec de l’eau ; lui vous baptisera dans l’Esprit Saint. » Et dans le symbole de la foi nous confessons : « Pour nous les hommes et pour notre salut il descendit du ciel. Par l’Esprit saint il prit chair de la Vierge marie et s’est fait homme. Crucifié pour nous sous Ponce Pilate il souffrit sa passion et fut mis au tombeau. Il ressuscita des morts le 3e jour et il monta au ciel. » Nous attendons JESUS, le FILS DE DIEU devenu homme. Jésus vrai Dieu et vrai homme. Jésus le Sauveur, l’Unique Sauveur des hommes.
Chrétien mon frère, chrétienne ma sœur, crois-tu vraiment que Jésus qui vient est ton sauveur ? Crois-tu vraiment qu’Il est mort pour toi, qu’Il a versé son sang pour toi ? Crois-tu qu’Il t’aime ; qu’Il veut ton bien ? Qu’Il est le Bon pasteur. Ce temps est aussi l’occasion pour nous de purifier notre foi des souillures et des pensées erronées. En effet, il y en a parmi nous qui connaissent l’incompréhension dans leur famille à cause de leur foi. Il y en a qui se trouvent seul chrétien catholique dans leur famille et ce n’est pas facile pour eux de vivre leur foi. Parfois il peut alors arriver des situations où l’on peut être tenté de douter, d’abandonner Jésus et la foi pour chercher ailleurs. Mais nous devons nous rappeler ceci : Jésus sauve mais Il demande de le suivre, Lui seul en prenant notre croix, en acceptant de souffrir à cause de Lui et de sa parole. « Heureux êtes-vous si l’on vous insulte, si l’on vous persécute et si l’on dit faussement toute sorte de mal contre vous, à cause de moi. Réjouissez-vous, soyez dans l’allégresse, car votre récompense est grande dans les cieux ! C’est ainsi qu’on a persécuté les prophètes qui vous ont précédés ». Jésus aime mais Il demande aussi de l’aimer en écoutant sa voix, en faisant comme Lui la volonté du Père. « Dans le monde, dit Jésus, vous avez à souffrir, mais courage ! Moi, je suis vainqueur du monde. » (Jn 16, 33).
Et que Dieu tout-puissant vous bénisse le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen
« Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix »
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara
OUVERTURE DU JUBILÉ D’OR DE L’ÉRECTION DE LA PAROISSE SAINTE FEMILLE DE DÉFALÉ ET CONSÉCRATION DE SON L’ÉGLISE PAROISSIALE
Le samedi 9 décembre, les fidèles de la paroisse Sainte Famille de Défalé ont rendu grâce à Dieu pour un double évènement : Ouverture du jubilé d’or de l’érection de la paroisse Sainte Famille et consécration de l’église. Après un demi-siècle, 1973–2023, les fidèles de ladite paroisse dédient un nouvel édifice à Dieu pour qu’il en face sa demeure. C’était au cours d’une messe présidée par Mgr Jacques Danka LONGA, l’ordinaire du lieu et concélébrée par une vingtaine de prêtres.
La consécration proprement dite a été scandée par plusieurs gestes de l’évêque et des prêtres : d’abord la déposition des reliques de Saint Jérôme suivit de la consécration de l’autel par son onction avec le saint chrême, la consécration des murs de l’église et l’onction des douze croix qui y sont suspendues (rappelant les apôtres) puis l’illumination de l’autel et de l’église par l’allumage des chandelles à l’autel et celles qui se trouvaient à côté des douze croix. Ce rituel commencé par l’invocation des saints, s’est déroulé dans une atmosphère de recueillement et de prières ferventes
Dans la liturgie de la parole qui a précédé la consécration de l’église, Monseigneur, l’Evêque, dans son homélie, a rappelé l’importance de la consécration d’une église et le respect qui lui doit être dévoué.
Etaient présents à cette consécration, tous les fils et filles du milieu dont le ministre d’Etat AYASSOR Adji Otèth, le Colonel Gnama LATTA, le Maire de la commune Doufelgou 2, Mme Touni KOUBONOU et biens de cadres et fidèles chrétiens venus des paroisses du doyenné de Niamtougou. Pour la majorité des fidèles, ce fut la première fois de participer à une telle cérémonie ; un acte fort qui leur a fait prendre conscience du caractère sacré que revêt désormais cette maison de Dieu.
La cérémonie de consécration a été suivie d’un vin d’honneur et d’un banquet communautaire, pour marquer le sentiment de joie et de fraternité qui existe entre les membres de cette paroisse qui, désormais, partageront dans cette église des moments importants de leur vie : baptêmes, mariages, funérailles…
Homélie à la messe de Consécration de l’Eglise Sainte Famille de Défalé le samedi 9 décembre 2023
Homélie : Lectures : 1 Co 3, 9c-11.16–17 ; Jn 2, 13–22
Père curé de la paroisse Sainte Famille de Défalé. Merci. Dans ce merci il y a toute la gratitude et la reconnaissance pour votre engagement pastoral en faveur de cette paroisse.
Mesdames et messieurs les ministres,
Supérieurs majeurs
Pères concélébrants
Col LATTA, président du comité d’organisation de la Consécration de l’Eglise
Messieurs et mesdames les élus locaux
Messieurs le Régent et vous tous chefs de canton et de village
Frères et sœurs des autres confessions religieuses
Fils et filles de la paroisse Sainte Famille de Défalé, diaspora et communauté chrétienne catholique,
Chers invités et Chers amis,
Vous qui nous suivez à travers les différents médias,
C’est la consécration de l’église où nous sommes, à l’occasion de l’ouverture du Jubilé d’or de cette paroisse, qui nous rassemble en ce jour. Nous célébrons donc un évènement, un évènement d’Eglise. Un évènement de foi. Un évènement historique. De fait, la présente célébration est le couronnement, l’aboutissement de la longue, riche et merveilleuse histoire de cette paroisse. Cette merveilleuse histoire, remonte au tout premier curé, le père Ferdinand B. Il est bien question d’une histoire merveilleuse car Dieu a été, est et sera au cœur de cette histoire. Avec ses hauts et ses bas, ses zones d’ombres et de lumière, l’histoire de l’Eglise, de chaque institution d’Eglise tel un diocèse ou une paroisse est toujours une merveilleuse histoire. Il n’y a qu’à se référer à l’histoire du salut, l’histoire sainte, l’histoire du peuple d’Israël, histoire que nous raconte la Bible pour s’en rendre compte. D’ailleurs la généalogie de Jésus en S. Luc et S. Matthieu nous l’enseigne à suffisance. Cette généalogie comporte des noms de personnages des plus illustres au plus obscurs.
L’histoire de l’église que nous consacrons est intimément liée aux cinquante années de vie de cette paroisse. Et c’est bien d’ouvrir le jubilé d’or de la paroisse Sainte Famille de Défalé par cette consécration. Reconnaissance et hommage à vous prêtres et consacrés, catéchistes, pères et mères de familles qui avez contribué à écrire l’histoire de cette paroisse.
Chers amis
Quand on se met ensemble, au nom de la foi, pour une œuvre à la gloire de Dieu, les résultats ne peuvent que suivre. Oui, il faut saluer le courage, l’implication généreuse des fils et filles de cette paroisse aussi bien de la diaspora que de ces sept stations secondaires. Ils se sont mobilisés, organisés mais surtout ils ont cru que la patience, la persévérance, la ténacité et l’espérance finissent toujours par payer. L’actuelle église est l’expression de la foi de tout un peuple et le signe éloquent des cinquante premières années de la paroisse. Fils et filles de cette paroisse, et vous tous bienfaiteurs, merci et que Dieu vous bénisse. À vous père KUDLA qui avait mené, ensemble avec les fils et filles de cette paroisse, à leurs termes les travaux d’édification de cette demeure de Dieu, merci. Dieu bénisse tous et chacun !
Maintenant, il ne reste qu’à souhaiter que cette maison soit et devienne chaque jour davantage DEUMEURE DE DIEU. Demeure de Dieu c’est le mot qu’il faut retenir pour ce jour.
Jésus « jeta par terre la monnaie des changeurs, renversa leurs comptoirs, et dit aux marchands de colombes : ‘’Enlevez cela d’ici. Cessez de faire de la maison de mon Père une maison de commerce.’’ Ses disciples se rappelèrent qu’il est écrit : L’amour de ta maison fera mon tourment. » C’est l’une des rares, très rares fois, pour ne pas dire l’unique fois, que l’Evangile nous rapporte un tel acte de Jésus, acte qui est expression, à la fois de sa très grande indignation mais surtout de son amour unique et inégalable de son Père. Oui cet acte est un rappel de ce qu’est le temple de Dieu : sa nature, sa raison d’être, sa signification profonde et a mission, son unique mission. Debout, le roi Salomon, fit cette prière : « Sois attentif à la prière et à la supplication de ton serviteur. Écoute, Seigneur mon Dieu, la prière et le cri qu’il lance aujourd’hui vers toi. Que tes yeux soient ouverts nuit et jour sur cette Maison, sur ce lieu dont tu as dit : “C’est ici que sera mon nom.” Écoute donc la prière que ton serviteur fera en ce lieu. Écoute la supplication de ton serviteur et de ton peuple Israël, lorsqu’ils prieront en ce lieu. Toi, dans les cieux où tu habites, écoute et pardonne. » (1 R 8, 28–30). L’Eglise c’est la maison de Dieu, le lieu choisit par Lui pour y habiter. C’est sa demeure à Lui, le lieu prévu, préparé uniquement pour Dieu et pour son service. Une telle demeure inspire et doit inspirer respect et vénération et recevoir toute la gloire qui lui revient. Bien que cette maison ait été le lieu de célébration liturgique de la paroisse Sainte Famille de Défalé, depuis plusieurs années, aujourd’hui nous sommes venus dire officiellement à Dieu que nous la Lui offrons pour qu’Il en fasse sa demeure. C’est le contenu de la prière de consécration que nous ferons monter tout à l’heure vers Dieu.
« ‘’Détruisez ce sanctuaire, et en trois jours je le relèverai. Les Juifs lui répliquèrent : Il a fallu quarante-six ans pour bâtir ce sanctuaire, et toi, en trois jours tu le relèverais ! Mais lui parlait du sanctuaire de son corps. »
Par son Incarnation Jésus porte en Lui Dieu et l’homme. Jésus est vrai Dieu et vrai homme. Son corps livré sur la croix, surgit du tombeau, est le lieu de rencontre de Dieu avec les hommes. C’est ce corps que nous recevons à la messe. C’est ce corps que nous sommes appelés à devenir, selon l’enseignement de S. Paul : « Le corps ne fait qu’un, il a pourtant plusieurs membres ; et tous les membres, malgré leur nombre ne forment qu’un seul corps. Il en est ainsi pour le Christ. Nous tous, juifs ou païens, esclaves ou hommes libres, nous avons été baptisés pour former un seul corps. Tous nous avons été désaltérés par un unique esprit. » (1 Co12, 12–13).
Chers amis,
Au baptême, nous entendons le prêtre, prononcer cette parole « Je te baptise au nom du Père et du Fils et du Saint Esprit »
Avec le baptême et dans le baptême nous devenons les enfants de Dieu en étant accueillis en Jésus dans l’Esprit Saint. Nous devenons à notre tour des demeures de Dieu, des sanctuaires, des temples de Dieu, des Pierres vivantes. « Ne savez-vous pas que vous êtes un sanctuaire de Dieu, et que l’Esprit de Dieu habite en vous ? Si quelqu’un détruit le sanctuaire de Dieu, cet homme, Dieu le détruira, car le sanctuaire de Dieu est saint, et ce sanctuaire, c’est vous. »
SILENCE
Prions pour toutes les personnes natives ou habitantes de cette paroisse rappelées à Dieu, toutes les personnes qui, de près ou de loin, ont travaillé à la construction de cette paroisse et qui ont été rappelées à Dieu. Bref, prions pour tous les défunts.
Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs yeux la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit. Amen.
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara.
Homélies prononcées par Mgr Jacques LONGA au cours de sa visite Pastorale à la Paroisse St Jean-Paul II d’Awandjélo
HOMELIE DU 1er DIMANCHE DE L’AVENT B
Lectures : Is 63, 16b-17.19b ; 64, 2b‑7 ; Ps 79 (80); 1 Co 1, 3–9 ; Mc 13, 33–37
Père curé Alexis BASSOMA
Merci pour cette visite bien préparée et soignée. A l’instant vous avez prononcé votre mot de bienvenu avec passion. L’on sent le feu et la passion que vous portez dans votre cœur. En pensant à ce temps de l’Avent que nous commençons en ce dimanche, la vertu de Dieu qui me vient c’est la PATIENCE. Dieu est patient et a été toujours patient. Patient avec son peuple, patient envers l’homme, envers nous ; nous qui sommes faibles, limités, pécheurs. En tant qu’Evêque je dois apprendre de Dieu la PATIENCE. Dans la patience il y a la réalité que voici : SUPPORTER l’autre. Le porter en souffrant qu’il ne réponde pas à vos attentes, à vos souhaits. Dans la patience il y a la persévérance, l’attente mais aussi l’espérance. Je demande pour vous père curé et pour moi-même cette grâce de la PATIENCE. Le pasteur, nos Evêque prêtres, curé ou vicaire nous devons avoir beaucoup de PATIENCE envers les fidèles.
Père vicaire Robert, apprenez, vous aussi à être patient. Et je vous souhaite d’apprendre vite la langue pour pouvoir entre dans la mentalité de ce peuple.
Et vous Siméon, stagiaire. Comme tel vous êtes en apprentissage. L’apprenti doit savoir bien ouvrier ses yeux pour observer, analyser ; bien ouvrir ses oreilles pour savoir écouter. Donc écouter beaucoup, regarder beaucoup et parler peu.
Autorités politiques, civiles et coutumières
Vous membres du conseil pastoral paroissial, nous sommes déjà rencontrés. Néanmoins je vous demande une chose : SOYEZ sincère avec votre curé pour lui dire la vérité, lui donner les conseils selon ce que l’Esprit vous suggère.
Chers confirmands et vous tous fidèles venus de tous les coins de la paroisse
Chers amis,
Depuis vendredi dernier, nous vivons des moments de grâce et de bénédictions à travers la visite pastorale. Cette visite, c’est vrai vous a coûté, à vous prêtres et fidèles paroissiens temps et sacrifices, hésitations et questions quant à ce qu’il faut faire pour préparer et bien préparer ces jours. Je vous remercie pour votre engagement, votre souci de bien faire, votre implication à rendre à Dieu la gloire qui Lui revient. J’implore les grâces et bénédictions de Dieu sur vous, paroissiens, natifs et habitants de cette paroisse ; j’implore la bénédictions de Dieu sur vous élus locaux, chefs coutumiers et responsables à différents niveaux : CCB (communautés chrétiennes de bases), mouvements d’action et groupes de prières, conseil pastoral paroissial ; j’implore la grâce de Dieu sur vous, catéchistes et parents, hommes et femmes engagés tous pour la cause de l’évangile et de vos enfants, jeunes d’aujourd’hui et responsables de demain ; bénédiction divines et grâces abondantes sur vos jeunes élèves, apprentis, cultivateurs artisans. Quel que soit votre travail nous dit S. Paul dans sa lettre aux Colossiens faites-le de bon cœur pour plaire à Dieu et non aux hommes. Le maître c’est le Christ. Vous êtes à son service.
Merci au Seigneur pour ce jour qu’Il nous donne. En ce dimanche commence le temps de l’Avent. Ce temps liturgique nous rappelle le long cheminement de foi et d’espérance. Foi et espérance du peuple de Dieu dans la recherche de Dieu. Cette recherche c’est souvent faite à travers hésitations et doute, moment de fidélité et d’infidélité, peines et joies. Oui la foi du peuple d’Israël a connu des hauts des bas, elle a été faite de hauts et de bas. Parfois sinon souvent le peuple d’Abraham, peuple choisi par Dieu, peuple élu, aimé et chéri de Dieu est tombé bas, très bas dans ses relations avec le Seigneur. Le psalmiste que nous venons d’écouter évoque cette histoire : « Berger d’Israël, écoute, resplendis au-dessus des Kéroubim ! Réveille ta vaillance et viens nous sauver. Dieu de l’univers, reviens ! Du haut des cieux, regarde et vois : visite cette vigne, protège-la, celle qu’a plantée ta main puissante. »
« Dieu de l’univers reviens » Dans l’histoire entre Dieu et son peuple, histoire pleine de rebondissements, Dieu est restée fidèle, égal à Lui-même. Dieu est le FIDELE, celui qui ne change pas. Celui qui dit ce qu’il pense et fait ce qu’il dit ; Celui en qui PAROLE, PENSEE ET ACTION ne sont qu’une seule et même chose.
« ‘’C’est toi, Seigneur, notre père ; ‘’Notre-rédempteur-depuis-toujours’’, tel est ton nom. Pourquoi, Seigneur, nous laisses-tu errer hors de tes chemins ? Pourquoi laisser nos cœurs s’endurcir et ne plus te craindre ? Reviens, à cause de tes serviteurs, des tribus de ton héritage. Ah ! Si tu déchirais les cieux, si tu descendais, les montagnes seraient ébranlées devant ta face.’’ »
Chers amis
En réponse à l’attente et l’appel du peuple d’Israël et pour accomplir ses desseins d’amour sur l’humanité Jésus, le Fils unique de Dieu entre dans l’histoire des hommes. Désormais il n’y a plus à penser que Dieu est loin et difficilement accessible. En Jésus Dieu est présent à l’homme, à chaque peuple ; en Lui Jésus Dieu se fait oreille attentive et cœur ouvert pour écouter et accueillir chaque peuple, chaque homme, chaque femme avec ses joies et ses peines, ses soucis, ses réussites et ses échecs.
Si tout cela est vrai alors pourquoi chercher ailleurs pourquoi courir vers d’autres choses, d’autres forces ? C’est vrai, il faut reconnaître que dans la vie du chrétien il y a des moments de tentation, des moments difficiles. Cela rappelle tout simplement que la vie chrétienne n’est pas facile. Elle est combat. Et seuls ceux et celles qui sont courageux, forts et persévérants, seuls ceux et celles qui acceptent et accepteront de perdre leur vie à cause du Christ en sortirons vainqueurs.
Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix.
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit Amen.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara
Homélie à la messe de Kpankpazibio, Communauté Notre Dame de l’Assomption/ station secondaire d’Awandjélo
Père curé, Père vicaire, Et vous communauté Notre Dame de l’Assomption,
Nous sommes au lundi 5 décembre 2023, jour ouvrable et pourtant vous êtes venus dans cette chapelle, sacrifiant ainsi votre temps, votre journée pour le Seigneur. C’est un acte de foi que nous posons ainsi. Et Dieu ne manquera pas de nous le retourner en bénédictions et grâces. Je prie pour votre paroisse et particulièrement pour vous fidèles de cette communauté. Vous avez besoin de grandir en nombre mais aussi dans la foi, dans votre foi. Vous avez besoin que le Seigneur exauce vos attentes et vos prières quant à vos enfants, vos femmes, vos maris ; vous avez des besoins, des difficultés. Parfois il vous semble que le Seigneur ne vous écoute pas ; qu’Il tarde à vous exaucer. Mais rassurez-vous, rassurons-nous Dieu nous aime Il demande de Lui faire confiance, entièrement totalement. Dieu voit plus loin que l’homme. L’action de Dieu le comportement de Dieu envers nous embrasse tous les jours de notre vie et englobe la vie éternelle. Prenons la Vierge Marie, votre patronne pour Modèle. Elle qui a fait entièrement confiance à Dieu. Quand l’ange lui a dit ce que Dieu attendait d’elle, elle a répondu simplement : « voici la servante du Seigneur qu’il me soit faite selon ta parole » A partir de cet instant elle s’est laissé faire et conduire là où Dieu voulait. Nous aussi, une fois reçu le baptême restons fidèles à cette grâce, quoi qu’il advienne !
Dans l’évangile de ce jour, en ce temps de l’avent l’exemple du centurion nous est donné. Ce dernier vient à Jésus pour lui demander d’avoir pitié de son serviteur et de le guérir. « À ces mots, Jésus fut dans l’admiration et dit à ceux qui le suivaient : ‘’Amen, je vous le déclare, chez personne en Israël, je n’ai trouvé une telle foi. Aussi je vous le dis : Beaucoup viendront de l’orient et de l’occident et prendront place avec Abraham, Isaac et Jacob au festin du royaume des Cieux ‘’ » Avec la foi tu peux obtenir tout de Jésus. Ce qui réjouit Jésus c’est la foi en Lui, l’abandon total, la confiance en Lui, sa personne, ses paroles. « Chez personne en Israël je n’ai trouvé une telle foi ».
Chers amis,
En ce temps de l’Avent confessons notre peu de foi. Reconnaissons, vous et moi que nous sommes des gens de petite foi, des personnes hésitantes, chancelantes dans notre foi. Nous croyons mais notre foi est pleine de trous, trous de doutes, trous de réserves, trous de nos manques d’audaces, de risques. En confessant cela, renouvelons notre engagement à suivre Jésus, à le confesser, à en témoigner devant nos frères et sœurs, quel que soit ce qui nous arrive.
Que la Vierge Marie, Notre Dame de l’Assomption nous accompagne.
Seigneur donne-leur le repos éternel et que brille à leurs la lumière sans déclin. Qu’ils reposent en paix.
Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse.
Que Dieu tout-puissant vous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit Amen.
+ Jacques Danka LONGA
Evêque de Kara