JUBILE DE DIAMANT DES SŒURS MARIANISTES A KARA
1963–2023 : 60 ans de présence, 60 ans au service de l’Eglise et de la société
Les sœurs du collège Adèle, sœurs marianistes ou filles de Marie Immaculée, ont célébré, le samedi 18 novembre dernier, l’apothéose de leur jubilé de diamant de présence au Togo et en Afrique de l’Ouest. A ce jubilé, se sont greffés deux autres événements : le jubilé d’argent de vie religieuse de la Sœur Amélie ALAWI et les vœux perpétuels des Sœurs Christelle KOLANI et Tatiana BABALIMA.
En effet, la mission de Filles de Marie Immaculée a commencé en octobre 1963 avec quatre (04) jeunes sœurs venues de l’Europe : Marie Berille Serres, Catherine Duffaut (françaises), Marie Adelina Alvarez (Espagnole) et Marie Laurence Longaretti (italienne). Elles avaient pour premier objectif l’évangélisation et la formation des jeunes. Après 60 ans, l’institut compte aujourd’hui quarante-six (46) religieuses avec plusieurs communautés et est implanté dans quatre (04) pays : Togo, Côte d’Ivoire, Malawi et Burkina-Faso. Les sœurs marianistes, par leur collège, ont veillé à faire de plus de onze mille (11946) filles et fils du pays, des hommes et des femmes respectés et respectables au rang desquels sont sorties bon nombre de cadres. Face à ces fruits que porte aujourd’hui la petite graine tombée sur le sol togolais depuis 1963, les sœurs ont jugé bon et bien de faire une halte pour remercier le Créateur des cieux, qui veille au grain et implorer une fois encore son assistance pour la suite de la mission
Dans l’homélie de circonstance, prononcée par Mgr Jacques Danka LONGA, Evêque du diocèse de Kara, diocèse mère des sœurs marianistes en Afrique de l’Ouest, le prélat a félicité les sœurs pour le travail accompli et les a invités à toujours prêter une oreille attentive à Jésus comme Marie, sa mère, l’a recommandé à cana et par-dessus les épreuves, à être toujours heureuses de leur choix de vie.
S’adressant aux professes de vœux perpétuels, il les a conseillé qu’au-delà de la grâce vivifiante que Dieu accorde, il leur faut, comme le petit Samuel, avoir un accompagnateur qui les aidera à découvrir davantage la volonté divine. Aussi, les a‑t-il invités à construire sur le roc en faisant du vœu d’obéissance leur credo.
La célébration a pris fin sur une note de réjouissance et d’agapes fraternelles avec les nombreux fidèles : prêtres, religieux et religieuses et laïcs venus de l’Italie, de la France, du Burkina-Faso, du Benin et des quatre (04) coins du Togo.