ENTRÉE EN CARÊME AU DIOCÈSE DE KARA
Les yeux fixés sur Jésus-Christ entrons dans le combat de Dieu. C’est dans cette optique que plus d’une centaine d’agents pastoraux : prêtres, religieux et religieuses, laïcs consacrés se sont retrouvés au centre Pastoral Mgr Bakpessi, les 23, 24 et 25 février, pour une halte, à travers un examen de leur vie à la suite du Christ.
Partant du thème, « le jeûne qui me plaît » (Is 58, 6–7), les agents pastoraux du diocèse de Kara se sont fixés des objectifs de sainteté dans un jeûne qui plaise à Dieu. C’est ainsi que le prédicateur de la recollection, Père Jacob NIMDE, directeur du Centre de Formation de Catéchèse et de Spiritualité (CFCS) Isidore Bakandja, a soutenu leur méditation en les invitant à une privation volontaire des plaisirs pour retrouver l’essentiel de leur choix de vie, Dieu.
Le jeûne, disait-il, a pour but de donner faim et soif de Dieu et de sa parole au chrétien ; l’objectif étant de détourner l’attention de tout fidèle des biens éphémères afin de mieux se concentrer sur Dieu et parfaire son intimité avec lui. Il s’agit d’un repentir, d’un retour à Dieu et de la maîtrise de soi, permettant à la chair d’obéir à l’esprit.
Le prédicateur, de manière pratique, a invité les retraitants, en ce temps de carême, à redonner la place au sacré, à partager avec celui qui a faim et soif, à accueillir l’étranger et l’ennemi, à vêtir celui qui est nu et à pardonner. En effet la pratique du jeûne doit être une œuvre de libération des cœurs qui s’ouvre sur le pardon, la réconciliation. Cela doit se faire ressentir dans les presbytères, les communautés religieuses et sur les paroisses entre fidèles et pasteurs. C’est cela le jeûne qui plaît à Dieu.
Après deux jours de recueillement, les agents pastoraux, requinqués spirituellement, ont regagné leur champ pastoral pour la suite de la mission : imiter Jésus et le donner au monde.