« Deman­dez, on vous don­ne­ra ; qui­conque demande reçoit »

Celui qui demande devient dépen­dant de la volon­té de celui à qui il s’adresse. Dans la demande, il y a le fait que celui qui fait le pas en deman­dant est sus­pen­du à la géné­ro­si­té du cœur de l’autre. En deman­dant on ne peut pré­tendre que l’autre satis­fasse notre volon­té. Puisque nous dépen­dons de la liber­té de celui à qui nous deman­dons nous devons être dans l’attitude de la confiante indif­fé­rence, c’est-à-dire que, d’une part nous sommes mus par la confiance qui nous fait nous adres­ser à l’autre. Mais, d’autre part, il faut s’attendre à ce que l’autre ne réponde pas favo­ra­ble­ment à notre demande ou qu’il réponde quand cela lui plai­ra ou convien­dra ou encore, il peut nous dire : « tu demandes ceci mais je te donne cela car à mon juge­ment c’est ce qui convient mieux à ta situa­tion. »

En défi­ni­tive, même la prière de demande en régime de la foi, est une expres­sion de vou­loir que la volon­té de Dieu se fasse sur la terre comme au ciel

Dieu nous bénisse, le Père et le Fils et le Saint Esprit. AMEN


Je prie pour vous. Mer­ci de prier pour moi.
+ Jacques Dan­ka LONGA
Evêque de Kara

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