Mer­ci à vous excel­lences mes­sei­gneurs Céles­tin-Marie GAOUA, évêque de Soko­dé et Jacques ANULUNDA, évêque émé­rite de Dapaong. Mer­ci d’avoir fait le dépla­ce­ment de Kara pour les obsèques du RP. Michel SANBENA-BATTA’A. Que le Sei­gneur exauce nos prières, vous bénisse et fasse pleu­voir sur vous et tous ceux et celles qui vous sont chers ses grâces.

Père Romain BOTTA, Abbé de l’Dbbaye de l’Incarnation d’Agbang, mer­ci pour votre pré­sence et pour ce que cela vous a coû­té comme sacrifices

Pères vicaires géné­raux et épiscopaux

Chers membres des familles éplo­rées notam­ment SANBENA-BATTA’A et NONOSA

Révé­rends pères,

Frères et sœurs consa­crés reli­gieux et laïcs

Auto­ri­tés poli­tiques, civiles et militaires

Chers amis,

Mer­ci à Dieu. Au fil des années je com­prends mieux qu’il faut rendre grâce à Dieu, le louer en toute cir­cons­tance. Car ce qui nous res­te­ra quand nous aurons tout per­du, tout quit­té c’est la louange, la contem­pla­tion, l’action de grâce au ciel. Oui au ciel nous vivrons de la contem­pla­tion de Dieu. Louer Dieu c’est fixer son atten­tion sur Dieu Lui-même, mettre Dieu au centre se perdre en Lui et en le regar­dant Lui comme unique bien qui comble tout. L’expérience de Pierre au mont tabor dans la trans­fi­gu­ra­tion du Sei­gneur en est un exemple. Mer­ci donc à Dieu dont la Pro­vi­dence prend soin de nous. Mer­ci à Lui pour ce que fut la per­sonne, la vie et l’histoire du P. Michel SANBENA-BATTA’A. Mer­ci à vous tous, qui avez entou­ré de vos soins le P. Michel par­ti­cu­liè­re­ment durant ces der­nières semaines sur cette terre, à S. Luc, Tchan­na­dè, au CHU de Kara et à l’hôpital S. Jean de Dieu de Tan­guié­ta : parents, amis, méde­cins trai­tants. Le père Michel lui-même écrit dans son tes­ta­ment : « Je demande par­don à tous ceux que j’aurais d’une façon ou d’une autre offen­sé et remer­cie vive­ment tous ceux qui m’ont aimé, por­té et sup­por­té tout au long de ma vie : mes parents, mes frères et sœurs, neveux et nièces, cou­sins et cou­sines du côté pater­nel et mater­nel, tous ceux-là pour les­quels j’ai été un Père, un frère, un ami et vis-versa »

C’est vrai, l’occasion qui nous ras­semble reste la messe des funé­railles du Père Michel. Mais au-delà, c’est Jésus qui nous ras­semble. En effet celui qui nous a quit­tés dans la nuit du mer­cre­di saint au jeu­di saint 2024, est UN CHRETIEN, UN PRÊTRE. Homme, il a connu le Christ et reçu le bap­tême deve­nant ain­si fils de Dieu, héri­tier avec le Christ de la gloire à venir. Dans sa lettre aux romains, Paul écrit, « Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aus­si ses héri­tiers : héri­tiers de Dieu, héri­tiers avec le Christ, si du moins nous souf­frons avec lui pour être avec lui dans la gloire.» (Cf.Rm 8, 17–21).

Puisque nous sommes ses enfants, nous sommes aus­si ses héri­tiers : héri­tiers de Dieu, héri­tiers avec le Christ, si du moins nous souf­frons avec lui pour être avec lui dans la gloire. Dans ses longues années de pèle­ri­nage ter­restre le P. Michel a connu la souf­france par­ti­cu­liè­re­ment depuis le 18 février 2024 où il a eu cette chute dont il ne s’est plus remis jusqu’à son départ vers le Père.

En concluant son tes­ta­ment le P. Michel écrit : « priez, priez, priez pour moi ». C’est que nous fai­sons par cette messe. En offrant cette messe nous nous unis­sons à Jésus le grand prêtre par excel­lence, Lui en qui Michel et nous qui sommes encore sur cette terre avons mis notre foi. Oui la célé­bra­tion des obsèques d’un prêtre, d’un chré­tien est tou­jours célé­bra­tion de la foi, célé­bra­tion de la Pâques du Sei­gneur, affir­ma­tion qu’en Jésus Christ la mort n’a pas le der­nier mot. Car res­sus­ci­té des morts le Christ ne meurt plus. Sur la mort n’a plus aucun pouvoir.

« ‘’Nous vous avions for­mel­le­ment inter­dit d’enseigner au nom de celui-là, et voi­là que vous rem­plis­sez Jéru­sa­lem de votre ensei­gne­ment. Vous vou­lez donc faire retom­ber sur nous le sang de cet homme !’’En réponse, Pierre et les Apôtres décla­rèrent : ‘’Il faut obéir à Dieu plu­tôt qu’aux hommes. Le Dieu de nos pères a res­sus­ci­té Jésus, que vous aviez exé­cu­té en le sus­pen­dant au bois du sup­plice. C’est lui que Dieu, par sa main droite, a éle­vé, en fai­sant de lui le Prince et le Sau­veur, pour accor­der à Israël la conver­sion et le par­don des péchés. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a don­né à ceux qui lui obéissent.’’ Ceux qui les avaient enten­dus étaient exas­pé­rés et pro­je­taient de les sup­pri­mer.»

Ces apôtres qui affirment cou­ra­geu­se­ment leur foi sont ceux-là même qui au cours de la pas­sion et de la mort de Jésus ont fui, aban­don­nant leur Maître. Après la pen­te­côte, for­ti­fiés par l’Esprit Saint, rem­pli de la force d’en haut, les apôtres n’ont plus peur. En face du dan­ger de mort, les apôtres affirment cou­ra­geu­se­ment leur foi. Mena­cés de mort ils vont pour­tant conti­nuer à ensei­gner le nom de Jésus. Jésus les habite. Jésus est en eux. Jésus les consume du feu de son Esprit. « Il faut obéir à Dieu plu­tôt qu’aux hommes. Quant à nous, nous sommes les témoins de tout cela, avec l’Esprit Saint, que Dieu a don­né à ceux qui lui obéissent. »

Chers amis,

La foi en Jésus Christ est un che­mi­ne­ment, une décou­verte pro­gres­sive du vrai sens des choses, du monde, de l’homme. Elle est une entrée pro­gres­sive dans le mys­tère de Dieu, entrée faite de sur­prises et d’étonnements qui amènent pro­gres­si­ve­ment à comp­ter plus sur Dieu que sur soi-même. Plus les années passent plus le chré­tien com­prend com­bien il est pauvre, petit, faible. Plus l’on com­prend cela plus on fait la place à Dieu et plus on est fort pour confes­ser comme les apôtres Il faut obéir à Dieu plu­tôt qu’aux hommes.

Chré­tiens, nous sommes habi­tés par l’Esprit Saint, appe­lés à témoi­gner de Jésus. En réa­li­té plus les années passent plus le chré­tien devient pauvre ne comp­tant davan­tage que sur Dieu. C’est ce qui explique que l’on com­mence par rela­ti­vi­ser accor­dant peu d’importance à ce qui aupa­ra­vant sem­blait être de l’or ou du dia­mant. La foi invite à aller au-delà de ce que les yeux voient et de que les oreilles entendent. Elle ouvre le cœur et l’âme aux réa­li­tés éter­nelles. Oui « Le Père aime le Fils et il a tout remis dans sa main. Celui qui croit au Fils a la vie éter­nelle ; celui qui refuse de croire le Fils ne ver­ra pas la vie, mais la colère de Dieu demeure sur lui. »

Sei­gneur donne-lui le repos éter­nel et que brille à ses yeux la lumière sans déclin. Qu’Il repose en paix.

Et que Dieu tout-puis­sant vous bénisse, le Père le Fils et le Saint –Esprit Amen.

Ensemble pour le Christ. Ensemble pour notre diocèse

Je prie pour vous. Mer­ci de prier pour moi. Que le Sei­gneur me donne de tenir au milieu de vous la place du ser­vi­teur humble et modeste.

+ Jacques Dan­ka LONGA

Evêque de Kara.

Le dio­cèse de Kara (Togo) a ren­du son ultime hom­mage au Père Michel SANBENA-BATTA’A, un des anciens du dio­cèse de Kara, par­ti vers la mai­son du Père.

En effet, admis à l’hôpital Saint Jean de Dieu de Tan­guié­ta, le mar­di 20 février 2024 et rap­pe­lé à Dieu dans la nuit du mer­cre­di 27 au jeu­di 28 mars 2024 dans sa 86^ème années dont 56 au ser­vice de Dieu et de son Eglise comme prêtre de Jésus Christ, le RP Michel SANBENA BATTA’A a été conduit dans sa der­nière demeure le jeu­di 11 avril 2024.

La Messe d’enterrement célé­brée à la Cathé­drale Saint Pierre et Paul, a été pré­si­dée par S‑E Mgr Jacques Dan­ka LONGA, évêque de Kara, entou­ré par Mes­sei­gneurs Céles­tin-Marie GAOUA (évêque de Soko­dé), Jacques ANYLUNDA (évêque émé­rite de Dapaong), le Père Abbé Romain BOTTA de l’Abbaye de l’Incarnation d’Agbang et un par­terre de prêtres, Reli­gieux Reli­gieuses venus des dif­fé­rents dio­cèses du Togo. Les fidèles des dif­fé­rentes paroisses où il a ser­vi, les parents et amis étaient eux aus­si pré­sents pour accom­pa­gner le Père Michel de leurs prières.

Dans son homé­lie de Mgr Jacques LONGA a ren­du grâce pour la vie et la per­sonne du Père Michel et remer­cié tous ceux qui l’ont sou­te­nu et entou­ré de leur affec­tion par­ti­cu­liè­re­ment durant ses der­niers jours sur cette terre. Aus­si a‑t-il invi­té l’assemblée à l’exemple de l’avion qui décolle à apprendre à s’élever dans la vie spi­ri­tuelle en pre­nant la vitesse de croi­sière au fur et à mesure que les années passent [voix]

Après la messe, le RP Michel a été inhu­mé à Gol­go­tha, cime­tière des prêtres où il repose désor­mais sui­vit des danses tra­di­tion­nelles en son honneur

Chaque année, dans tous les dio­cèses du monde, prêtres, per­sonnes consa­crées et fidèles laïcs réunissent pour célé­brer la messe chris­male. Nor­ma­le­ment, célé­bré au matin du Jeu­di saint, elle peut être anti­ci­pée pour des rai­sons pas­to­rales. C’est ain­si que dans le dio­cèse de Kara, elle a eu lieu same­di, 23 mars 2024 à 8H30 à la Cathé­drale Saints Pierre et Paul de Kara.

Au cours de cette messe, Mgr Jacques Dan­ka LONGA, évêque de Kara a invi­té les prêtres à renou­ve­ler leurs pro­messes sacer­do­tales ; enga­ge­ments qu’ils ont pris le jour de leur ordi­na­tion de ser­vice auprès de leur évêque. Ain­si, à trois reprise, Mgr l’évêque a posé aux prêtres des ques­tions concer­nant leur enga­ge­ment et par trois fois, ils ont répon­du comme un seul homme devant l’assemblée priante : “oui je le veux”.

Par cet acte, ils ont mani­fes­té leur volon­té de suivre le Christ et de pour­suivre sa mis­sion dans l’Église, c’est-à-dire vivre tou­jours plus unis au Sei­gneur Jésus en cher­chant à lui res­sem­bler, à être fidèles aux enga­ge­ments liés à la charge minis­té­rielle, à célé­brer les sacre­ments, à annon­cer la Parole de Dieu avec amour dans un esprit de renon­ce­ment à eux-mêmes. 

Dans son homé­lie, Mgr, l’Evêque, a en pre­mier remer­cié l’assemblée pour sa pré­sence, signe mani­feste de leur esprit de com­mu­nion et de prière et sou­hai­té un joyeux anni­ver­saire aux prêtres en leur deman­dant de faire mémoire des temps forts de leur ordi­na­tion, afin de ne pas perdre de vu les attentes du peuple de Dieu au-delà des fai­blesses qu’ils peuvent connaître.

Voix de Mgr

Après la mis­sa ce fut le mes­sa. Ain­si tout le pres­by­te­rium s’est retrou­vé au centre Mgr Bak­pes­si pour une agape fra­ter­nelle en l’honneur du sacerdoce.

Rap­pe­lons que pour le dio­cèse de Kara, la messe chris­male est tou­jours pré­cé­dée des assises, dites jour­nées du pres­by­te­rium. C’est une ini­tia­tive prise, il y a qua­torze (14) ans, par les prêtres eux-mêmes, comme un temps de fra­ter­ni­té, de par­tage et d’échange sur leur vie et leurs acti­vi­tés pas­to­rales avec et autour de l’Evêque. Ces jour­nées prennent aus­si par­fois une colo­ra­tion d’aggiornamento de la pra­tique pas­to­rale. Ain­si cette année, pen­dant trois jours, du mer­cre­di 20 au ven­dre­di 22 mars, ils se sont pen­chés sur deux thèmes à savoir : le dis­cer­ne­ment et l’accompagnement dans le contexte des phé­no­mènes para­nor­maux et l’art de célébrer. 

Abbé Mat­thieu K

Qua­torze (14) jours après le pèle­ri­nage des jeunes, c’est le tour des adultes de se retrou­ver aux pieds de la Vierge, Notre Dame de l’Eglise, à Tchit­chao-Waya pour leur resour­ce­ment spirituel.

Ain­si, ce same­di 9 mars, ils étaient plus de 5000 pèle­rins venus des 48 paroisses du dio­cèse et réunis autour de leur Père Evêque Mgr Jacques Dan­ka LONGA, avec une soixan­taine de prêtres un par­terre de consa­crés reli­gieux et laïcs. 

Sur sept (07) kilo­mètres de marche, les pèle­rins en petit groupe et trans­pi­rant sous le venin sucré du soleil du sep­ten­trion, ont médi­té et échan­gé sur le thème : « La fra­ter­ni­té pour gué­rir le monde. Vous êtes tous frère » entre­cou­pé de la prière du chapelet.

Arri­vé sur le site du pèle­ri­nage, ils ont pro­cé­dé à la médi­ta­tion du mys­tère de la pas­sion et mort de Jésus Christ qui leur a valu le salut. Pour mieux vivre ce temps du che­min de croix, l’exhortation du pape Fran­çois Misé­ri­cor­diae vul­tus a ser­vi de base pour les médi­ta­tions. Après ces moments intenses de prières, les pèle­rins ont une heure de temps pour se désal­té­rer avant de pas­ser à l’Eucharistie 

Dans son homé­lie, Mgr Jacques Dan­ka LONGA, après avoir remer­cié toutes les couches pré­sentes pour leur mobi­li­sa­tion, a évo­qué le lien, mieux l’ambiance qui doit régner entre les dif­fé­rentes géné­ra­tions et invi­té les parents et les édu­ca­teurs à une vision de l’Eglise et de la socié­té de demain dans l’accompagnement qui le leur.

Pour finir, Mgr Jacques LONGA a exhor­té tous et cha­cun, Evêques, prêtres, per­sonnes consa­crées, couples, bap­ti­sés à s’efforcer de vivre les com­man­de­ments de Dieu pour un monde renouvelé

C’est dans une ambiance de joie des grâces reçues et de recon­nais­sance que les pèle­rins ont repris le che­min de retour vers leurs dif­fé­rentes des­ti­na­tions. Le ren­dez-vous est pris pour 29 mars 2025.

Avec la visite pas­to­rale de S‑E Mgr Jacques Dan­ka LONGA, Evêque du dio­cèse de Kara, la com­mu­nau­té parois­siale Sainte Anne de Tchit­chao u doyen­né de Yadè a gran­di de 16 nou­veaux chré­tiens adultes.

Arri­vé sur la paroisse, le same­di 2 mars 2024, l’ordinaire du lieu a ren­con­tré dans la mati­née les Pères Gabriel HOZO, curé et Judi­caël HOUHOUYE, vicaire puis les confir­mands dans l’après-midi. Cette der­nière ren­contre qui a été une occa­sion de caté­chèse s’est ache­vée avec la célé­bra­tion du sacre­ment de péni­tence vécu spé­cia­le­ment par les futurs confirmands

Le len­de­main dimanche 03 mars 2024, au cours de la messe mar­quant le som­met de la visite, Mon­sei­gneur, l’évêque a confé­ré le sacre­ment de la confir­ma­tion aux 16 baptisés. 

Les fidèles de la paroisse ont ren­du grâce au Sei­gneur pour le don du sacre­ment de confir­ma­tion qui fait d’eux des chré­tiens adultes et des témoins de l’amour du Christ. Dans son homé­lie, l’Evêque a invi­té l’assemblée à l’action de grâce et à la recon­nais­sance au Sei­gneur pour le don de la vie, de la foi. Aus­si a‑t-il évo­qué le temps de carême comme occa­sion de prise de conscience de ce que nous sommes, et exhor­té tous et cha­cun à avoir le regard posi­tif et divin sur soi-même, sur les autres et sur la paroisse dans un élan de faire effort pour tenir jusqu’au bout avec l’unique objec­tif : le ciel.

Après la messe, l’Evêque a ren­con­tré les jeunes de la paroisse, puis dans l’après-midi, les membres du CPP et du CPEA élar­gies aux caté­chistes et aux res­pon­sables des CCB. Ces dif­fé­rentes ren­contres ont per­mis à l’Evêque de s’enquérir de la vie parois­siale et de pro­di­guer d’utiles conseils à tous et à cha­cun pour plus de col­la­bo­ra­tion et pour une vie parois­siale encore plus épanouie.

Le lun­di 04 mars, après la messe à Kpés­si­dè sui­vit de la ren­contre avec le conseil forain de Sara, de la visite au chef du can­ton de Tchit­chao M. Lam­bert BIDIWANA. La visite pas­to­rale a pris fin avec la prière du cha­pe­let à 17h dans la CCB Saint Augustin.

Tou­jours dans le doyen­né de Yadè,

La famille chré­tienne de paroisse Notre Dame de la Paix s’est aus­si agran­di. Seize (16) fidèles ont aus­si reçu, le dimanche 03 mars, le sacre­ment de la Chris­ma­tion des mains du Révé­rend Aris­tide KAGNOUDA, Vicaire Géné­ral et délé­gué de l’Evêque.

Par­tant des textes du jour et spé­cia­le­ment des dix paroles mis en exergues dans la pre­mière lec­ture, le Père Vicaire Géné­ral, dans son homé­lie, s’est appe­san­ti sur les quatre (04) pre­miers com­man­de­ments. Il a inter­pe­lé les fidèles sur la double vie de foi, le syn­cré­tisme, qui main­tient sou­vent le chré­tien dans l’esclavage et les a invi­tés à un effort crois­sant pour hono­rer et sanc­ti­fier le jour du Sei­gneur sur­tout en ces temps de funé­railles en pays kabyè.

Dieu lui-même s’est repo­sé le 7^ème jour, disait-il ; en sanc­ti­fiant le jour du Sei­gneur, ils répondent davan­tage à ce qu’ils sont : des images de Dieu. Il ne s’agit pas non plus, a‑t-il ajou­té, d’aller rapi­de­ment à la messe comme pour rem­plir une for­ma­li­té. Il s’agit de s’offrir soi-même et offrir ce jour au Sei­gneur. Il a ter­mi­né son exhor­ta­tion en invi­tant les enfants et les jeunes au res­pect des parents et de leur ainés, com­man­de­ment auquel le Sei­gneur a lie une bénédiction.

« La fra­ter­ni­té pour gué­rir le monde : vous êtes tous frères. » Tel est le thème du 4ème pèle­ri­nage des jeunes du dio­cèse de Kara vécu le same­di 24 février der­nier au pieds de Notre Dame de l’Eglise

Il est 6H, quand, plus 1500 jeunes venus des huit (08) doyen­nés débarquent sur le ter­rain de l’école pri­maire de Bou­noh dans le doyen­né d’Atchangbadè. En petit groupe de 30 à 50, ils se sont mis en marche pour la médi­ta­tion du thème de ladite marche pénitentielle.

Arri­vés sur site du pèle­ri­nage, ce fut le temps du che­min de croix, médi­té avec le pape Fran­çois à par­tir de son exhor­ta­tion post syno­dale Chris­tus Vivit. Ce temps fort de dévo­tion com­mu­nau­taire a per­mis aux jeunes de suivre en pen­sée le Christ sur le che­min de la Croix, d’ouvrir plus lar­ge­ment leur âme à sa bon­té sans mesure et de mieux com­prendre la gra­vi­té de leurs péchés.

Après la contem­pla­tion des souf­frances de Jésus qui ont éveille en eux une sin­cère contri­tion et la volon­té de s’en cor­ri­ger, ils ont offert à Dieu le Père, leur être, leur per­son­nage et leurs pro­jets au cours du Saint sacri­fice du Christ. Cette messe pon­ti­fi­cale concé­lé­brée a connu, outre les pèle­rins eux-mêmes la par­ti­ci­pa­tion de nom­breux reli­gieux et reli­gieuses et d’une soixan­taine de prêtres.

Dans son homé­lie, Mon­sei­gneur Jacques Dan­ka LONGA, évêque de Kara a invi­té les jeunes à la fra­ter­ni­té qui naît du cœur qui bat pour le bien des autres. Aus­si les a‑t-il exhor­tés à construire un monde meilleur que celui qu’ils cri­tiquent aujourd’hui en imi­tant les grands hommes qui ont mar­qué l’histoire et l’humanité et qui se sont dévoués pour le bien des autres, tel saint Jean-Paul II, patron des jeunes du diocèse.

Chers jeunes si vous vou­lez un monde meilleur que celui que vous cri­ti­quez aujourd’hui, à tort ou à rai­son, un monde accueillant et où cha­cun trouve sa part, com­men­cez par imi­ter ces grands hommes qui ont mar­qué l’histoire de l’humanité. Dans sa lettre aux Phi­lip­piens, S. Paul enseigne : « ne soyez jamais intri­gants ni vani­teux, mais ayez assez d’humilité pour esti­mer les autres supé­rieurs à vous-mêmes. Que cha­cun de vous ne soit pas pré­oc­cu­pé de ses propres inté­rêts ; pen­sez aus­si à ceux des autres. Ayez en vous les dis­po­si­tions qui sont dans le Christ Jésus » (Phi 2, 3–5).

Oui chers jeunes, chers tous, que Dieu nous donne de gou­ter à la joie et au bon­heur d’être au ser­vice les uns des autres, recher­chant le bien des autres.

C’est dans une ambiance de joie des grâces reçues et de recon­nais­sance que les pèle­rins ont repris le che­min de retour vers leurs dif­fé­rentes destinations.

Jubi­lé d’Or du retour des SVD, Jubi­lé de Pla­tine (70 ans) cou­plé de la consé­cra­tion de l’Eglise parois­siale ND de Lourdes

Dans le doyen­né de Bas­sar, le 10 février der­nier, la paroisse N. D de lourdes a vibré au son des tam­bours et des cors pour trois évé­ne­ments de grâce : le jubi­lé d’or (50 ans) du retour des SVD au Togo, le jubi­lé de pla­tine (70 ans) de la Paroisse cou­plé de la consé­cra­tion de la nou­velle Eglise paroissiale.

En effet, il est 8H15, quand les fidèles chré­tiens en haie tout au long de la route sur une dis­tance de 200 mètres de la paroisse, ont accueilli Mes­sei­gneurs Jacques Dan­ka LONGA, évêque de Kara, Céles­tin Marie GAOUA, évêque de Soko­dé, Emma­nuel FIANU et John Alphonse ASIEDOU res­pec­ti­ve­ment évêque de Hô et de Don­kor­koum au Gha­na. Avec les chants et danses du ter­roir, les excel­lences ont été conduit aux portes de l’Eglise puis à la sacris­tie pour la pré­pa­ra­tion à la messe.

Celle-ci a com­men­cé à 9H30 pré­cé­dée de la béné­dic­tion des cloches nou­vel­le­ment acquis frap­pées à l’effigie de St Arnold Jan­sen, fon­da­teur des Socié­té du Verbe Divin puis de la Sta­tue du Christ Rédemp­teur implan­tée dans la cour de l’Eglise.

Dans son homé­lie de cir­cons­tance, Mgr Jacques Dan­ka LONGA, pré­sident de la célé­bra­tion a ren­du grâce au Sei­gneur pour toutes les grâces reçus depuis 70 ans par la pré­sence et le labeur des humbles caté­chistes, des vaillants prêtres, frères, sémi­na­ristes, consa­crés qui se sont suc­cé­dé sur la paroisse N.D de Lourdes. Aus­si a‑t-il féli­ci­té tous les membres de la Socié­té du Verbe Divin de la pro­vince Togo/Benin pour l’offrande de leur per­sonne, de leur vie au ser­vice de l’Eglise au Togo et au Benin. Il les a enfin encou­ra­gés à deve­nir chaque jour et davan­tage Verbe de Dieu comme le signi­fie leur nom.

Après l’Homélie a sui­vi, dans une ambiance de recueille­ment et de prières, la céré­mo­nie de consé­cra­tion pro­pre­ment dite de la consé­cra­tion de l’église parois­siale : la pose les reliques des bien­heu­reuses, Hélé­na STOLLENWERK, Jose­pha STENMANNS et Regi­na PROTMANN, l’onction de l’Autel et des colonnes de l’église avec le Saint Chrême, offrande de l’encens à l’autel et l’illumination de l’église. 

La célé­bra­tion s’est pour­suit avec des chants de joie et de recon­nais­sance pour les mer­veilles du Sei­gneur et qui fait désor­mais de cette église sa demeure. Cette messe d’action a connu la par­ti­ci­pa­tion d’une soixan­taine de prêtres, d’un par­terre de reli­gieux et reli­gieuses et nom­breux fidèles venus des dif­fé­rents coins de doyen­né. Elle a pris fin à 12h 30 par la lec­ture de l’acte de consé­cra­tion, la béné­dic­tion solen­nelle et sui­vit d’un ban­quet à la sortie.

Le ven­dre­di 2 février 2024, en la solen­ni­té de la pré­sen­ta­tion du Sei­gneur, le Frère Noël KONE, de la paroisse Saint Fran­çois-Xavier d’a­bo­bo au dio­cèse d’Abidjan en Côte d’Ivoire, a été ordon­né prêtre de Jésus-Christ par l’im­po­si­tion des mains de Mon­sei­gneur Jacques Dan­ka LONGA.

De même que la vie consa­crée est née de la ren­contre vivante avec le Sei­gneur dans son peuple, du don volon­taire de sa per­sonne et d’un appel à l’o­béis­sance fidèle de chaque jour aux sur­prises inédites de l’Es­prit, Mgr l’Evêque Jacques LONGA a vou­lu que cette ordi­na­tion se fasse en ce jour du 02 février afin que le Fère Noël KONE soit comme une offrande pré­sen­tée au Sei­gneur, sym­bole et geste fort de la vie consacrée.

Dans son homé­lie, Mgr l’Evêque a rap­pe­lé, à l’élu du jour, que le sacer­doce est un don fait aux hommes afin qu’ils tiennent sa place et dis­tri­buent en temps vou­lu les biens célestes. Le bon­heur du prêtre, dit-il, vient donc de la fidé­li­té qu’il tient à ses enga­ge­ments. Il n’a de vie et de bon­heur que dans le don de lui-même.

Cette céré­mo­nie d’ordination s’est dérou­lée en pré­sence d’une tren­taine de prêtres dont les R.P. Vir­gile AGBESSI, pro­vin­cial des fran­cis­cains, Aris­tide KAGNOUDA Vicaire Géné­ral du dio­cèse de Kara, Salo­mon BOULIWA Vicaire Epi­sco­pal char­gé de la Vie consa­crée, des reli­gieux et reli­gieuses et fidèles chré­tiens des paroisses du doyen­né Kara-sud, venus prier et offrir le frère KONE à la bon­té de Dieu.